Post-confinement et le retour à l’école des tout-petits : gérer le stress en tant que parent

Certains parents sont inquiets. Force est de constater cependant que cette anxiété ne vient pas particulièrement d’une éventuelle exposition à la COVID-19 pour leurs enfants. En effet, interrogés à ce sujet, plusieurs parents avouent ne pas être inquiétés à ce stade de la COVID-19, mais avouent que cette inquiétude viendra plutôt à l’heure de la réouverture des frontières, ou avec une éventuelle deuxième vague de la COVID 19 à Maurice.

Mais nous n’en sommes pas là ! En effet, plusieurs parents ayant des enfants en bas âge avouent être plutôt inquiets à l’idée de se séparer de leurs petits bouts de chou avec qui ils ont lié un sentiment d’attachement très fort durant le confinement : «En quittant mon fils à la crèche, je pensais qu’il aurait été déchiré de la séparation, mais il était tout content de se retrouver entouré de jeunes enfants de son âge. J’ai très vite réalisé que c’était surtout moi qui étais déchirée, et qu’il fallait que je prenne soin de moi! » nous avoue Estelle, une jeune maman.

Point de vue partagé par Julien Quenette, Docteur en psychologie du développement et consultant à la Clinique Bon Pasteur. «Bien préparer les enfants, c’est avant tout bien préparer les parents. Comme le disait la pédiatre et psychanalyste française Françoise Dolto, pour bien éduquer les enfants, il faut d’abord soigner les parents ».

Mais comment mettre cela en pratique dans le cas du déconfinement des tout petits ? Comme l’explique le psychologue, «il convient de pouvoir lâcher prise et garder en tête qu’un enfant a besoin de se retrouver avec d’autres enfants en bas âge pour son épanouissement personnel. Mais aussi et surtout, il faut pouvoir parler à l’enfant de ce qu’on ressent, d’utiliser cette situation pour, dès son plus jeune âge, instaurer un dialogue en famille sur nos émotions. Et il ne s’agit pas là de transférer notre stress à nos tout petits, mais de dialoguer. De plus, ne pas en parler véhicule aussi des émotions ; cela peut, indirectement, l’affecter encore plus ».

Ainsi, si un parent est stressé, voire angoissé à l’idée de devoir se séparer de son enfant en bas âge à la reprise des classes, c’est une belle opportunité de s’asseoir en famille et de partager ce ressenti. « Dans notre société, on a peur de parler de ce qu’on ressent, et de ce qui peut être perçu comme de la faiblesse. Cependant cette pratique permet d’encourager nos enfants à parler de ce qui peut être perçu comme de la faiblesse. De plus, c’est là un moyen de développer l’intelligence émotionnelle de nos petits : apprendre à gérer ses émotions en mettant des mots dessus ».

Certes l’angoisse de la COVID-19 sera bientôt là, lorsque nous rouvrirons nos frontières, et il faut pouvoir préparer nos enfants à cela. « C’est justement à travers le dialogue avec nos enfants que nous pourrons mieux préparer nos enfants et mieux nous préparer nous-mêmes à cette situation. Mais il convient de pouvoir être vrai avec nos enfants, dès leur plus jeune âge. Et si ce lien d’attachement a permis à certaines familles de se recentrer sur elles-mêmes durant le confinement, il convient maintenant, avec le déconfinement, de pouvoir cultiver ce lien en gardant des moments pour la famille ».

Mettre des mots sur ses maux. Avec nos tout-petits. Voilà la clé…

Le baiser : ses effets et sa place en temps de post confinement.

La philamatologie est la science du baiser, et explore ses fondements biologiques, anatomiques, physiologiques, pour ne citer que ceux-là. Du baiser amical au baiser maternel ou amoureux, du baiser de salutations au baiser papillon ou eskimo, du baiser de Judas au « french kiss », chacun a une place bien précise dans différentes normes sociales à travers le monde. Mais d’où vient cette pratique ?

Bien qu’il y ait diverses théories quant à sa source, certains pensent que le baiser viendrait de nos pratiques ancestrales, plus précisément la becquée, où les mères prémâchaient la nourriture pour leur nourrisson avant de la leur donner en mode bouche à bouche. D’autres pensent que cette pratique est innée et naturelle, aussi observée chez l’espèce animale.

Pouvant symboliser l’affection amicale, ou parentale, ou l’amour entre un couple, le baiser est présent dans les livres sacrés depuis des siècles ; des textes védiques datant du 15eme siècle avant J.-C., jusqu’aux textes bibliques de St Paul « Saluez- vous les uns les autres par un saint baiser».

Quels sont les effets du baiser ? Cette question est utile, car elle révèle que le simple geste du baiser peut impliquer entre 23 et 34 muscles faciaux, 112 muscles posturaux, et peut brûler entre 5 et 26 calories par minutes. De plus, les recherches en neurosciences ont démontré que le baiser provoque toute une série de réactions biochimiques en nous : sécrétion de l’ocytocine, plus communément appelée l’hormone de l’amour, qui va ainsi baisser notre tension artérielle et notre rythme cardiaque. Le baiser aide aussi à réduire le stress, avec la diminution du cortisol, et l’augmentation de la dopamine.

Malheureusement, comme toute chose vient avec le revers de la médaille, le baiser peut aussi être source d’infections. Selon l’American Journal of Medicine, « un certain nombre d’organismes pathologiques peuvent être transmis par le baiser, y compris les virus infectieux des voies respiratoires supérieures, les virus de l’herpès simplex et Epstein-Barr, ainsi que les streptocoques pathogènes, les spirochètes syphilitiques et les bactéries Mycobacterium tuberculosis ».

Rappelons aussi que les baisers ont été déconseillés, voire interdits durant les pandémies. Ainsi, au début du XVIIe siècle, Henri IV interdit la pratique du baiser en France à cause de l’épidémie de la peste. Les baisers sont aussi vivement déconseillés 4 siècles plus tard, soit durant une certaine épidémie de COVID-19…

Où se situent donc les Mauriciens qui ont grandi avec le baiser ancré dans leur culture de salutation et d’expression d’affection et d’amour ? En ces temps de post-COVID, ils doivent se résoudre à exprimer ces sentiments avec les membres de leur maisonnée uniquement et respecter les règles de distanciation sociale. Pourquoi pas une opportunité de resserrer les liens familiaux, en attendant des jours meilleurs…

Prenez conscience de vos seins!

Octobre: Mois de sensibilisation au cancer du sein:

Prenez conscience de vos seins!

Le mois d’octobre est consacré à la sensibilisation au cancer du sein, chaque année à travers le monde, afin de sensibiliser à cette maladie, d’encourager la détection et le traitement précoces et d’améliorer les soins palliatifs pour les personnes atteintes de cancer du sein.

Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), il y a environ 1,38 million de nouveaux cas et 458 000 décès dus au cancer du sein chaque année, et le cancer du sein est, de loin, le cancer le plus répandu chez les femmes dans le monde. À Maurice, il y a environ 600 nouveaux cas diagnostiqués chaque année, ce qui en fait le type de cancer le plus courant chez nous. Et au cas où vous ne le sauriez pas, le cancer du sein peut également affecter les hommes, bien que cela se produise rarement (1% de tous les cancers du sein). L’OMS associe l’augmentation de l’incidence du cancer du sein dans le monde à une augmentation de l’espérance de vie, une urbanisation accrue et l’adoption de modes de vie occidentaux.

Afin de sensibiliser sur le sujet, le Dr Ramawad Soobrah, Chirurgien Mammaire qui a une consultation à la Clinique Bon Pasteur explique l’importance de la sensibilisation mammaire.

La sensibilisation mammaire

Être conscient de ses seins, c’est savoir à quoi ressemblent vos seins, tout au long du mois et au fil des années, afin de pouvoir remarquer des changements/signes suspects et d’avoir un avis médical précoce. Lors de l’auto-examen de nos seins, il est important de rechercher des changements spécifiques qui pourraient indiquer un cancer. Ceux-ci comprennent: une grosseur au sein ou à l’aisselle, une modification de la forme / du contour du sein, des modifications cutanées (épaississement – Peau d’orange, capitonnage, rougeurs) et des modifications du mamelon (rétraction, éruption cutanée / ulcération, écoulement taché de sang émanant du mamelon).

 

Les facteurs de risque

Notre vulnérabilité au cancer du sein dépend de divers facteurs de risque qui varient d’une personne à l’autre. Alors que certains d’entre eux ne sont pas modifiables (âge, antécédents familiaux, ménopause tardive, seins denses), d’autres sont modifiables car ils sont associés à notre mode de vie et nos choix de vie comme, le nombre d’enfants qu’une femme a, si elle a allaité, si elle a pris la pilule contraceptive à long terme ou un traitement hormonal de substitution. La consommation excessive d’alcool et de viande rouge, le manque d’exercice physique et l’obésité sont également considérés comme des facteurs de risque.

 

L’auto-examen des seins

La palpation mammaire doit être effectuée au moins une fois par mois par les femmes dès le début de l’âge adulte. Pour les femmes ménopausées, n’importe quel moment du mois est pratique. Pour les plus jeunes femmes qui ont leurs règles, elles doivent idéalement attendre 5 à 7 jours après la fin de leur cycle.

Il existe plusieurs techniques pour faire un auto-examen des seins. La première étape consiste à se tenir devant un miroir et à rechercher les changements visuels évidents mentionnés ci-dessus.

Ensuite, la femme doit s’allonger et utiliser sa main droite pour examiner le sein/l’aisselle gauche et vice-versa. Les coussinets de l’index, du majeur et de l’annulaire doivent être utilisés pour effectuer des mouvements circulaires, en commençant par une légère pression, et en répétant la palpation sur la même zone progressivement avec une pression moyenne, puis plus soutenue, avant de passer à la zone suivante. Une palpation complète commencera de la clavicule au bord inférieur du sein et du sternum à l’aisselle. Cela doit être fait soit par des mouvements circulaires, des mouvements de haut en bas, ou des mouvements vers l’extérieur à partir du mamelon comme indiqué dans l’illustration. L’aisselle doit également être vérifiée en vue de repérer des ganglions lymphatiques enflés.

 

Si vous remarquez une grosseur ou une anomalie mentionnée ci-dessus, veuillez consulter un médecin. Celui-ci vous auscultera et vous posera plusieurs questions pour établir les facteurs de risque préexistants, effectuer un examen clinique des seins et ordonner des examens appropriés tels qu’une échographie et/ou une mammographie. En fonction du résultat de ces tests, il peut être nécessaire de réaliser une biopsie pour diagnostiquer la cause de l’anomalie. Il est cependant rassurant de constater que la majorité des problèmes au sein sont de nature bénigne. Seulement 10% des grosseurs sont diagnostiquées comme cancers du sein après examen.

 

L’incidence du cancer du sein est en hausse à Maurice. La détection précoce du cancer du sein améliore la survie des patientes et implique un traitement moins fastidieux; d’où l’importance de la sensibilisation mammaire. Si vous remarquez quelque chose d’inhabituel ou de suspect au niveau de vos seins / aisselles, appelez le 401-9500 pour un rendez-vous avec le Dr Soobrah à la Clinique Bon Pasteur le jeudi après-midi à partir de 15 h.

La majeure partie du contenu de cet article est inspirée d’un entretien avec le Dr Soobrah, ainsi que d’informations sur son site Web et celui de l’OMS.

 

 

L’ORL : Quand en avons-nous besoin ?

La thyroïde sert à réguler notre métabolisme. Lorsque qu’elle ne fonctionne pas bien, nous pouvons voir apparaître des grosseurs dans la glande, et cela peut se voir au niveau du cou. Les signes et symptômes qui peuvent être causés par cela incluent la chute de cheveux, un changement de voix (la voix devient plus rauque), un débalancement au niveau des règles, la sensation d’avoir froid, voire la dépression. Si la glande fonctionne trop, cela peut causer une perte de poids, de la diarrhée, des tremblements au niveau des mains, des sueurs, ou encore des agitations. « Il y a plus de femmes qui ont des dysfonctionnements de la thyroïde, généralement à partir de l’âge de 25 ou 30 ans. Ces grosseurs au niveau de la thyroïde peuvent être bénignes, ou peuvent être des tumeurs qui requièrent des interventions chirurgicales ». Mais que faire si nous nous retrouvons dans cette situation ? « Le service de chirurgie de la thyroïde est une spécialité qui est mon domaine d’intervention, et ce service est déjà disponible à la clinique du Bon Pasteur » nous révèle le Dr Yashirally Peerbaccus.

 

Quant aux végétations dans le nez, c’est principalement l’ORL pédiatrique qui est concerné. Cela peut causer des troubles comme des otites, des bronchiolites, des infections à répétition, voire des caries et une mâchoire sous-développée avec une mauvaise dentition chez l’enfant. Il convient donc de vérifier si l’enfant respire bien par le nez ou s’il respire par la bouche. « La respiration par la bouche peut être liée aux végétations dans le nez, et l’ORL cherchera la cause de ce type de respiration et la traitera. En outre, de manière plus générale, dans le domaine de l’ORL pédiatrique, nous offrons aussi un service de dépistage de l’audition aux nouveaux nés ».

Il y a différents types de traitements offerts par un ORL, et les dysfonctionnements ne se soignent pas forcément par une chirurgie, ils peuvent être traités par des médicaments, ou des séances de rééducation entre autres. Si vous ou votre enfant faites l’expérience de signes ou symptômes mentionnés plus haut, appelez vite la Clinique Bon Pasteur au 401-9500 pour un rendez-vous avec le Dr Yashirally Peerbaccus, qui y consulte.

Quant à cette spécialisation, elle brasse encore plus large. Savez-vous que souffrir de vertiges, de problèmes de visions, ou d’inconfort au milieu d’une foule peuvent aussi être reliés à l’ORL ? Restez connectés pour un prochain article à ce sujet.

Prise en charge des vertiges à la Clinique Bon Pasteur

Nous vous parlions récemment de l’ORL en tant que spécialité, mais saviez-vous qu’au-delà des dysfonctionnements au niveau des oreilles, du nez et de la gorge, cette spécialité peut expliquer divers maux auxquels nous pouvons faire face, allant des troubles de la vision, des sensations d’ébriété ou d’inconfort au milieu d’une foule ? Divers symptômes qui peuvent trouver leur salut via une sous-spécialité de l’ORL : la prise en charge des vertiges, ou le ‘vertigo management’.

L’otoneurologie est une spécialisation visant à diagnostiquer et traiter les vertiges. Le Dr Yashirally Peerbaccus nous invite dans cet univers encore assez méconnu chez nous : « Il y a beaucoup de patients qui souffrent de vertiges et qui sont mal orientés, ou qui vivent avec. Les vertiges, sensations d’instabilité physique, voire des vomissements ou nausées peuvent être des signes de vertiges d’oreille interne ».

Les vertiges d’oreille interne peuvent aussi donner l’impression de « voir flou », et causent des maux de tête. Les gens qui pensent avoir des problèmes de vision avec leurs lunettes vont donc changer de verres, mais ne voient aucune amélioration après cela. De plus, les personnes souffrant de vertiges d’oreille interne peuvent aussi avoir l’impression d’être mal à l’aise au milieu d’une foule.
Ainsi, au cours de sa carrière, le Dr Yashirally Peerbaccus a été témoin de situations pour le moins cocasses. Il raconte, avec un regard amusé, un cas relié au vertige de l’oreille, où un homme souffrait de vertiges, et dont les collègues de travail l’accusaient tout le temps d’être ivre dès le matin !
Les personnes souffrant de ce genre de vertige peuvent avoir recours à divers types de traitements. Le traitement relié au vertige positionnel (comme un vertige rotatoire bref, donnant l’impression que la pièce et les objets se mettent subitement à tourner autour de soi) est relativement simple. Le vertige positionnel peut se traiter en une seule consultation, et nécessitera des manœuvres libératoires spécialisées que réalise le Dr Peerbaccus. « D’autres types de vertiges peuvent nécessiter des séances de rééducation, des médicaments, voire des possibilités d’hospitalisations en cas de vertiges aigus. Il y a aussi des types de vertiges chroniques qui peuvent nécessiter une chirurgie ».
Mais quels sont les moyens de prévention ? « Ces pathologies apparaissent souvent à partir de l’âge de 30 ans, et sont liées au stress. Ainsi, la prévention requiert une gestion du stress et du surmenage »

Et le diagnostic? La prise en charge des vertiges étant un service relativement nouveau, les gens ne sont pas souvent orientés correctement en cas de vertige d’oreille interne. Malheureusement, cela ne se voit pas forcément sur des tests classiques du type MRI, ou à travers un test sanguin. Afin d’en faire le diagnostic et d’avoir des réponses plus précises, un matériel médical spécialisé est de mise, de même que l’expérience et l’œil aguerri du spécialiste ! Le Dr. Peerbaccus dispose donc d’un matériel à la pointe de la technologie, afin d’offrir des diagnostics précis.
Vous êtes donc au courant de la réalité autour des vertiges d’oreille interne. Si les symptômes mentionnés plus haut vous sont familiers, ne faites plus la sourde oreille, et consultez un spécialiste ! Le Dr Yashirally Peerbaccus consulte à la Clinique Bon Pasteur les mardis matin. De plus, un service d’urgence 24/7 pour les vertiges est maintenant disponible à la Clinique Bon Pasteur en collaboration avec le Dr Peerbaccus. RDV peut donc être pris au 401-9500.

Les alternatives aux serviettes et tampons : Quels choix ?

A échelle mondiale il y a 1.9 billion de femmes qui sont en capacité de reproduire, qui ont donc leurs règles, et qui passent en moyenne 65 jours par an à gérer cela. Bien que la survie de l’espèce humaine en dépende, ce sujet demeure tabou chez certains. Ajouté à cela, l’ignorance ou la pudeur peut freiner l’accès à toute la panoplie de produits disponibles visant à faire face au flux sanguin mensuel. Ainsi, on connait les tampons et serviettes jetables (ou pads), mais d’autres alternatives plus écologiques sont disponibles, et sont de plus en plus accessibles à Maurice. Aperçu.

La cup
La cup ou la coupe menstruelle, quasi inconnue il y a 10 ans, est de plus en plus populaire de nos jours. Coupelle en silicone médical utilisée pendant les règles, elle est insérée dans le vagin, et le flux sanguin y est recueilli, et non absorbé comme les tampons ou pads jetables. Elle a aussi la particularité d’être réutilisable, pouvant être utilisée durant 10 ans !
Une évaluation scientifique publiée dans le journal médical The Lancet en 2019 à propos de la cup arrive aux conclusions suivantes : la fréquence de fuites est similaire, voire moins avec la cup par rapport aux tampons et serviettes jetables, le risque d’infections n’est pas plus élevé avec l’utilisation de la cup par rapport aux tampons et serviettes jetables, ayant même tendance à être plus faible. Un des exemples utilisés est le syndrome du choc toxique qui est une maladie rare qui peut être causée par l’utilisation régulière de tampons hyper-absorbants (6 – 12 cas pour 100,000). Ce risque est encore moins élevé avec l’utilisation de la cup (0.8 – 3.4 cas pour 100,000) selon une étude mentionnée dans cette évaluation. Aussi, le coût financier et environnemental de l’utilisation de la cup par rapport aux tampons et pads est considérable. En effet, étant réutilisable, le coût de la cup représente, sur une période de 10 ans, 5 – 7% de ce que coûte tampons ou pads respectivement. De plus, sur la même durée, la cup représente entre 0.4 – 6% de déchets plastiques par rapport aux tampons et pads respectivement. De quoi faire réfléchir les écolos !
Cependant, ce qui est potentiellement un frein à l’utilisation de la cup est le fait de devoir l’insérer à l’intérieur du vagin, pour ensuite l’enlever après 6 à 10 heures, la vider, la rincer et la remettre en place. En d’autres mots, il ne faut pas avoir peur de s’en mettre plein les doigts ! Aussi, insérer et enlever la cup nécessite une technique spécifique. Mais, on s’y habitue assez vite selon cette étude, grâce à la pratique, le soutien des pairs, et les bonnes informations.
Aussi, la cup pourrait ne pas être compatible avec le stérilet, d’où l’importance d’en discuter avec un professionnel de santé. A noter que les ‘cups’ sont maintenant disponibles dans plusieurs pharmacies à travers le pays, de même que dans certaines grandes surfaces.
Quoi qu’il en soit, 70% de celles qui l’ont essayé l’ont adopté !

Les serviettes réutilisables.
Pour celles qui veulent une alternative aux produits jetables, et à la cup, il y a aussi les serviettes réutilisables. Bien que nos grand-mères aient connu, il y a quelques générations, l’utilisation de serviettes réutilisables qui étaient, à l’époque, extrêmement encombrantes, il y a actuellement sur le marché des produits beaucoup plus confortables, de la taille des serviettes jetables, mais qui sont fabriqués avec des matériaux comme le coton ou la flanelle, et qui sont tout aussi confortables. Les serviettes réutilisables se présentent aujourd’hui en tailles spécifiques, comme les serviettes jetables, c’est-à-dire en catégories light/medium/heavy/overnight/etc.
Bien qu’il y ait moins d’études scientifiques à ce sujet, l’efficacité du produit dépendra de la taille choisie, à l’instar des serviettes jetables, mais aussi du matériel utilisé pour la confection de ce produit, de la durée de l’utilisation, du lavage, etc.
Une de nos compatriotes s’est d’ailleurs spécialisée dans la confection de serviettes réutilisables en tissu. En effet, Elodie Adone de Créloa Crafts, a essayé différents prototypes avant de commercialiser ce produit qui ne contient ni produit chimique, ni plastique. Elle rappelle ainsi que l’utilisation des serviettes réutilisables a un impact très positif sur l’environnement par rapport aux produits classiques jetables comme les tampons ou pads. Ses produits, Créloa Crafts, sont disponibles via Facebook ou Instagram.
Selon une publication de l’UNICEF parue en 2019, la serviette réutilisable a une durée de vie d’à peu près un an, et doit être changée à peu près toutes les 3-6 heures. Elodie Adone précise que les serviettes qu’elle confectionne ont une durée de vie de 5 ans.

Donc mesdemoiselles et mesdames, si vous êtes lasses des produits jetables et que vous voulez passer à autre chose, les options sont là. Il est cependant conseillé d’en parler avec un professionnel de la santé au préalable. N’hésitez donc pas à en parler avec votre gynécologue qui saura vous renseigner en fonction des spécificités de chacune. Des rendez-vous peuvent être obtenus à la Clinique du Bon Pasteur avec un/e gynécologue au 401-9500.

Vous n’avez d’yeux que pour votre Smartphone ? Attention danger !

Nous célébrons, dès aujourd’hui, la semaine mondiale sans téléphone portable. Pour certains, voire la majorité d’entre nous, la simple idée d’une journée sans téléphone est presqu’inconcevable. Cependant, nous nous intéressons ce mois-ci à la santé des yeux, donc nous voulons analyser l’impact de l’utilisation excessive de smartphone sur nos yeux, ou plus spécifiquement, l’impact, et les solutions de l’usage de smartphone par rapport à notre vue.

La nomophobie… Non, il ne s’agit pas là d’un débat controversé sur la dynamique du genre, mais plutôt de l’angoisse d’être sans téléphone portable. L’ironie veut que le téléphone qui était jadis utilisé uniquement dans le but de faire des appels téléphoniques est aujourd’hui utilisé pour bien des raisons au-delà de celle de l’appel téléphonique : suivre et répondre aux emails, gérer notre emploi du temps, regarder des vidéos sur Youtube, faire une recherche en ligne, suivre ses amis virtuels ou réels à travers Facebook, Twitter, Whatsapp, Instagram, etc. Pas étonnant que nous soyons des nomophobes, et que la dépendance aux smartphones ou tablettes concerne aujourd’hui un nombre important de personnes.

Les résultats sur nos yeux incluent entre autres les troubles visuels, le trouble du sommeil, une rétine endommagée causée par le bluelight (lumière bleue) de nos écrans. Les années 2010 étant nommées « la décennie du smartphone », il va sans dire que nous n’avons pas suffisamment de recul pour analyser les effets du smartphone sur notre santé à long terme, plus particulièrement, la santé de nos yeux. Cependant, de nombreuses études ont quand même été effectuées à ce sujet.

Les effets du bluelight
Selon une étude récente, le bluelight émanant des smartphones, tablettes, ou laptops pourrait accélérer notre cécité. En d’autres mots, nous pourrions graduellement perdre la vue, et ce de manière précoce, car cette lumière bleue endommagerait les cellules de la rétine. Ces cellules endommagées ne se régénèrent pas, et cela causerait le vieillissement de la vue.
Il vous arrive aussi d’avoir des difficultés à fermer l’œil de la nuit, et avoir du sable dans les yeux au réveil ? Ce bluelight aurait aussi un effet néfaste sur le sommeil, car il perturberait le cycle du sommeil de ceux qui utiliseraient trop leur téléphone portable ou tablette en soirée avant de se coucher.
D’autres publications font état d’asthénopie, ou de la fatigue visuelle. Cette fatigue serait causée par le dessèchement de l’œil. Les écrans réduiraient la fréquence à laquelle nous clignons des yeux, geste qui lubrifie nos yeux.
La capacité d’accommodation rapide de notre œil est aussi mise à rude épreuve avec l’utilisation de smartphones, tablettes, ou laptop. Ainsi, de par les différentes tailles de caractère entre SMS, emails, articles en ligne, la différence de luminosité entre ces différents appareils, ou encore le raccourcissement de la distance entre nos yeux et ce que nous lisons sur nos appareils, notre activité oculaire augmente.

Quelques solutions
Mais comment gérer cet impact sur nos yeux dans une société numérique où nous sommes de plus en plus confrontés aux appareils numériques ? La réalité est telle que nous pouvons difficilement faire abstraction de notre smartphone.
Il y a donc différents moyens d’y faire face, notamment :
• -en activant le filtre bluelight sur notre smartphone ou tablette, ou en utilisant des applications spécifiques pour le même résultat
• -en faisant l’effort de cligner les yeux plus souvent devant nos appareils numériques. En clignant souvent (et pendant plus d’une seconde), les yeux restent humides et la sécheresse oculaire et l’irritation sont réduites.
• -en appliquant la règle du 20-20-20, c’est-à-dire en faisant une pose de 20 secondes toutes les 20 minutes et fixer un objet à 20 pieds (à peu près 6 mètres) de distance
• -en tenant notre smartphone à au moins 40 à 50 cm de nos yeux, car nous le tenons parfois à seulement 20 cm.
• -en réduisant le temps d’exposition aux smartphones et en évitant son utilisation au moins une heure avant le sommeil
• -en utilisant des verres de lunettes spécialement conçues pour la protection contre le bluelight, (que nous ayons besoin de correction optique ou non), et qui sont disponible chez certains opticiens.
A vous donc de choisir si vous voulez des yeux de lynx ou des yeux de taupe. En attendant, si vous voulez plus de renseignements, ou des conseils/examens, n’hésitez pas à appeler la Clinique Bon Pasteur au 401-9500, et vous aurez un rendez-vous en un clin d’œil avec un des ophtalmologues de service.

Attention !! L’amour rend aveugle, mais ouvrez l’œil sur les IST !

Nous dédions ce mois de février à l’ophtalmologie  ! Cependant, même si l’amour rend aveugle, nous n’avons d’yeux que pour celui ou celle qui nous a tapé dans l’œil en cette date particulière qu’est le 14 février, rendu célèbre par un certain St Valentin. Beaucoup moins glamour cependant, est l’aspect médical qui peut accompagner l’amour, notamment les infections sexuellement transmissibles. Syphilis, gonorrhée, hépatites, VIH, chlamydiose, autant de noms qui peuvent faire frémir, ou rendre certains totalement indifférents. Bien que ni la panique, ni l’indifférence ne peuvent être utiles, un minimum de compréhension et surtout de précaution est requis si vous voulez vous protéger, et protéger ceux et celles que vous aimez.

A travers le monde aujourd’hui, plus d’un million de personnes contractent une infection sexuellement transmissible (IST) chaque jour. L’aspect le plus sournois des IST est que la majorité d’entre elles ne présentent aucun symptôme, ou alors de légers symptômes que nous n’associerons pas automatiquement à une IST. A Maurice, selon le rapport des statistiques sanitaires du Ministère de la Santé de 2019, les nouveaux cas d’IST concernaient principalement le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), la syphilis, la gonorrhée, les verrues génitales, et l’herpès.

Transmission
Comme le nom l’indique les infections sexuellement transmissibles peuvent être contractées durant un rapport sexuel (vaginal, oral ou anal) non-protégé avec une personne porteuse d’une IST. Certaines IST peuvent aussi être contractées via transfusion sanguine, ou de la mère à l’enfant avant, pendant ou après l’accouchement.

Symptômes
Les symptômes les plus courants d’une IST sont notamment des écoulements au niveau du vagin ou du pénis, des brûlures en urinant, des ulcérations génitales et des douleurs abdominales. Cependant, il est aussi possible d’avoir contracté une IST sans aucun symptôme apparent, ou sans que des symptômes ne se présentent avant plusieurs années. Il ne faut donc pas s’en soucier uniquement en voyant des anomalies au niveau des parties génitales.
Suis-je à risque ?
De manière générale, en cas de relation sexuelle non protégée, il y a un risque de transmission d’IST. De plus, si une personne ne présente aucun symptôme, mais dont le/la partenaire sexuel/le a contracté une IST ou en présente des symptômes, il est fortement conseillé à cette personne aussi de consulter un médecin. Il est à noter que les femmes et les adolescentes sont affectées par les IST de manière disproportionnée par rapport aux hommes. De plus, chez les femmes et les adolescentes, les IST sont moins visibles, car elles se présentent souvent sans symptômes.

Impact sur la santé
Le fait que plusieurs IST peuvent être guéries ne doit pas pour autant être une raison pour baisser la garde, ou négliger notre santé sexuelle. Il faut encore rappeler que les IST peuvent rendre stérile (la chlamydiose ou la gonorrhée), peuvent causer le cancer du col de l’utérus (le virus du papillome humain, ou VPH), ou causer des décès néo-natals, ou des enfants mort-nés (la syphilis) entre autres.

Prévention des IST
Le plus gros danger des IST demeure un manque de connaissance du public sur ce sujet. De plus, la stigmatisation associée aux IST est un facteur qui décourage plusieurs personnes à consulter un professionnel de la santé. Ainsi, il est important de se renseigner à ce sujet, et d’en parler autour de soi, notamment en couple, et aux adolescents et adolescentes. Et surtout, n’hésitez pas à consulter un médecin en cas de doute. Aussi l’utilisation systématique du préservatif à chaque rapport sexuel est un moyen efficace de se protéger des IST. N’oublions pas de mentionner que la fidélité, lorsqu’elle est réciproque au sein du couple, est le meilleur moyen de se protéger, du moment qu’aucune des 2 personnes n’est porteuse d’une IST.

Traitements
Certaines IST, (notamment la chlamydiose, la gonorrhée, la syphilis et la trichomonase) peuvent être traitées grâce aux antibiotiques. Quant au VIH et à l’herpès, ils peuvent être traités avec des antiviraux, bien que ces traitements ne puissent pas guérir la maladie, mais ralentir ou stopper son évolution. Il est à noter que certaines IST (la gonorrhée en particulier) ont développé une résistance aux antibiotiques, ce qui rend le traitement plus compliqué, d’où l’importance de se protéger, de se faire dépister et de se faire traiter rapidement en cas de transmission. Quant aux vaccins, il existe actuellement des vaccins préventifs efficaces contre l’hépatite B et l’infection au VPH, mais des conditions y sont appliquées.

Pour en revenir à la célébration de l’amour, quelle plus belle preuve d’amour donc que d’être en bonne santé, notamment de jouir d’une bonne santé sexuelle, afin de protéger celui ou celle que nous aimons. Si vous pensez être à risque, n’hésitez pas à appeler la Clinique Bon Pasteur au 401-9500 afin d’y voir plus clair. Vous pouvez rencontrer votre médecin, seul/e ou en couple. Pour votre santé, celle de votre conjoint et de votre famille. Bref, pour ceux que vous aimez !

Vaccins anti-Covid : Les tendances mondiales

Depuis que différents pays à travers le monde ont commencé leur campagne de vaccination, nous nous interessons cette semaine aux vaccins disponibles à ce jour. Bien que la campagne au niveau local ne concerne à ce stade que le personnel soignant et les travailleurs de première ligne, nous vous proposons un petit tour d’horizon sur les vaccins : Comment fonctionnent-ils et quels sont les vaccins anti-Covid les plus utilisés ?

Les vaccins : Comment fonctionnent-ils ?
Le principe est simple : Injecter une infime quantité d’un virus spécifique dans le corps, afin que notre système immunitaire apprenne à reconnaitre et à se défendre contre ce virus : c’est le modus operandi de tous les vaccins. Un vaccin est donc une mesure préventive, et non pas un remède visant à guérir d’une maladie affectant déjà une personne. Selon le tableau provisoire de l’OMS pour les vaccins à l’essai pour la Covid-19, il y a, à ce jour, 179 vaccins-candidats en développement, dont 63 en phase d’essai clinique sur l’humain.

Quels vaccins anti-Covid sont les plus utilisés ?
1. AstraZeneca/Oxford (Covishield)
Le vaccin d’Oxford-AstraZeneca, autorisé en Europe, nécessite 2 injections, avec un délai de 9 à 12 semaines entre. Ce vaccin a une efficacité satisfaisante (entre 62% et 70% selon les études), quasiment aucun effet secondaire, et se conserve au réfrigérateur. Le vaccin Covishield fabriqué par le laboratoire indien Serum Institute of India et le seul disponible à Maurice à ce stade, est en fait le vaccin d’Oxford-AstraZeneca, fabriqué en Inde à partir d’un transfert de technologie. A noter que l’OMS a annoncé ce mois-ci que ce vaccin pouvait être administré aux plus de 65 ans aussi, son efficacité ayant été préalablement remise en question pour cette tranche d’âge.

2. Pfizer-BioNTech
Ce vaccin, autorisé en Europe et aux Etats Unis, a une efficacité établie à 95%, validé par une publication du New England Journal of Medicine. Il serait ainsi efficace aussi pour les nouvelles variantes identifiées en Grande Bretagne et en Afrique du Sud. Il nécessite 2 injections, le délai entre les deux injections étant de 21 ou 28 jours, et il doit être conservé à -80°C.

3. Moderna
Autorisé aux Etats Unis et en Europe, ce vaccin est efficace à 94,5% selon l’analyse préliminaire publiée par le laboratoire. Il s’administre en deux doses espacées de 28 jours et se conserve jusqu’à six mois dans un congélateur, à -20°C, puis jusqu’à trente jours dans un réfrigérateur avant utilisation.

4. Spoutnik V
Le vaccin russe Spoutnik V, rapporte une efficacité de 91.6%, selon des résultats publiés dans la revue médicale The Lancet et validés par des experts indépendants. Il est administré en 2 doses à 21 jours d’intervalle, et peut être conservé sous forme déshydratée (freeze-dry) au réfrigérateur, entre 2°C et 8°C. Ce vaccin sera bientôt disponible à Maurice, et est déjà utilisé dans certains pays outre la Russie, comme l’Algérie et l’Argentine, et intéresse de plus en plus de pays. L’Europe étudie actuellement son autorisation.

5. Johnson & Johnson
Ce vaccin qui est administré en une seule dose a une efficacité de 66%. Il devrait être autorisé sous peu aux Etats-Unis, et sera aussi utilisé en Afrique du Sud.

Bien que des campagnes de vaccinations massives ne soient pas encore d’actualité à Maurice à ce stade, il est toujours recommandé d’observer la distanciation sociale et de porter un masque.

Femme : son rôle actif au sein de la Clinique Bon Pasteur à l’ère de la Covid-19

Ce lundi 8 mars 2021 met en lumière deux événements, notamment la recrudescence des cas de transmissions locales de la Covid-19 chez nous, de même que la journée internationale des femmes. Nous mettons donc l’emphase sur le rôle primordial de la femme en ces temps de Covid-19, en lien avec le thème de l’ONU cette année à l’occasion de la journée internationale des femmes : « Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 » en mettant en lumière quelques femmes du staff de la Clinique Bon Pasteur.

Même si on n’en parle pas assez souvent, les femmes sont aux premières lignes de la crise de la Covid-19, en tant que travailleuses de la santé, soignantes, innovatrices, organisatrices communautaires et parmi les leaders nationaux les plus exemplaires et les plus efficaces dans la lutte contre la pandémie, selon l’ONU. Qu’en est-il donc du rôle de la femme au sein de la Clinique Bon Pasteur ?

Selon, Gwenella Murthen, responsable du département des ressources humaines, « nous employons plus de femmes que d’hommes au sein de notre institution et ça se passe bien. Les femmes que nous employons ont toutes des postes importants ». Ce que confirme Nikita Elizabeth Mooken, comptable à la Clinique : « notre directrice financière est une femme et la majorité des employés sont des femmes ». De plus, la Clinique est fière d’avoir un conseil d’administration avec 25% de femmes, avec la présence de la directrice financière en la personne de Christiane Tadebois, comparé à une moyenne de 8.7% de présence féminine sur les conseils d’administration au niveau national.

Fait intéressant, à la Clinique Bon Pasteur, des postes-clés visant le bien-être du personnel, aussi bien que de la clientèle sont occupés par des femmes. Victoria Viney, « Experience Officer » est responsable d’organiser et de maintenir une expérience d’ensemble agréable et professionnelle pour les clients; c’est à dire le patient, son accompagnateur, les visiteurs, les docteurs, et même le staff, rôle qu’elle considère comme étant une « superbe expérience » avec ses doses de défis et de récompenses : « c’est dur de voir nos patients souffrir et de voir les familles accablées, mais aussi tellement réconfortant lorsqu’un patient sort de chez nous avec le sourire ». Quant à la responsable du département des ressources humaines, elle vit son rôle au sein de la Clinique, et en tant que femme, en essayant d’être à l’écoute des employés et de leurs besoins, tout en étant à l’aise de parler et de faire part de ses idées et de son ressenti à la Direction par rapport au bon déroulement de la Clinique.

Le personnel de la Clinique Bon Pasteur est certes composé de professionnels, aussi bien de la gente masculine que féminine. Comme le dit si bien Victoria Viney, « je suis reconnaissante de travailler avec l’équipe des infirmières, ainsi que les infirmiers, car ils s’engagent et se dévouent en s’assurant que chacun de nos patients reçoit en tout temps les meilleurs soins possibles ». La touche féminine fait cependant parfois toute la différence et démontre l’importance d’un équilibre de genres au sein d’une équipe. Ainsi, « en tant que femme, j’estime être plus patiente et conciliante que ce soit envers les patients ou les collègues » nous avouera Nikita Elizabeth Mooken.

Et pour le mot de la fin pour les femmes en cette journée internationale, nos interlocutrices sont unanimes : Toujours persévérer, et ne pas se laisser marcher sur les pieds !

Que ce message soit une inspiration pour les femmes, pas seulement en cette journée internationale des femmes, mais qu’elle soit une devise inspirante au quotidien, afin de mieux arriver à un « leadership féminin pour un futur égalitaire dans le monde de la COVID-19 », et bien au-delà !

Bonne fête à toutes !