Séjour à la maternité : à quoi vous attendre ?

Cela fait déjà 9 mois que vous portez en vous la vie de votre petit bébé et le voilà déjà prêt à pointer le bout de son nez ! Vous avez probablement de nombreuses questions concernant votre arrivée et votre séjour à la maternité. Le point avec Nathalie Templin, responsable du service maternité à la Clinique du Bon Pasteur.

• Avant de bouger à la maternité

Quand savoir que bébé est vraiment en train d’arriver ? Voilà une question que se posent toutes les futures mamans. Selon Nathalie, il existe de nombreux signes à surveiller pour savoir s’il faut tout de suite prendre ses valises et filer à la maternité.

– Des contractions douloureuses et rapprochées (d’une durée d’environ 1 minute à un intervalle de 10 minutes ou moins). Attention, cependant, à ne pas confondre les contractions du vrai travail, qui sont douloureuses, à celles de Braxton Hicks, dont vous avez probablement déjà entendu parler. Ces dernières, présentes tout au long de la grossesse, préparent effectivement au travail mais ne sont pas un signe que celui-ci a commencé.
– Si votre poche d’eau s’est cassée ou fissurée.
– Si vous avez perdu votre bouchon muqueux, une sécrétion gélatineuse jaunâtre, parfois teintée de sang.
– S’il y a présence d’un saignement quelconque.
– Si vous ne sentez plus votre bébé bouger.
– Si vous avez tout autre symptôme inhabituel.

N’hésitez pas à appeler la maternité pour signaler que vous êtes en route, cela permettra aux sages-femmes de vous recevoir dans les meilleures conditions. Et pour être sûre de partir sans encombre, assurez-vous d’avoir préparé la valise de bébé, mais aussi la vôtre, au moins un mois à l’avance. Pour savoir quels sont les items indispensables à emmener à la clinique, c’est par ici .

• L’arrivée à la maternité

Une fois passée la réception, direction la maternité ! Vous y serez accueillie par nos sages-femmes et dirigée vers une chambre. « Nous avons tout une procédure à suivre pour nous permettre de répondre au mieux aux besoins de la future maman », explique Nathalie. Une fois la patiente installée, les sages-femmes lui posent de nombreuses questions pour compléter son dossier : est-ce une première grossesse ? Depuis quand ont débuté les symptômes ? Comment se sont passées les autres grossesses ?

Une fois cet interrogatoire terminé, on s’affaire pour savoir où vous en êtes dans votre travail. Vous serez placée en monitoring pour observer la fréquence et l’intensité de vos contractions. Vous serez aussi examinée via un toucher vaginal qui déterminera si le moment de l’accouchement approche ou non. Votre gynécologue sera évidemment informé des résultats à chaque étape de ces examens.

• L’accouchement

Une fois le travail commencé, les sages-femmes vous signaleront si vous êtes prête à accoucher. À quoi s’attendre pour l’accouchement ? « Chaque être est unique et chaque accouchement est différent. Tout dépend de comment l’utérus travaille à ce moment », nous confie Nathalie. Si l’accouchement et le temps du travail varient selon les personnes, il existe néanmoins trois étapes de travail facilement reconnaissables dans la plupart des cas.

– La phase de latence correspond à la période qui précède votre arrivée à la maternité. Les contractions sont présentes mais faibles, votre col commence doucement à se dilater.
– La phase active représente, quant à elle, le moment où vous quittez chez vous pour vous rendre à la maternité. Les contractions deviennent de plus en plus fréquentes et de plus en plus douloureuses. Le col continue à se dilater plus rapidement pour préparer à la dernière étape.
– La phase de transition correspond au moment le plus sportif de votre accouchement. C’est la dernière étape de dilatation et l’ouverture de votre col devrait atteindre les 10 cm. Les contractions gagnent en intensité et en fréquence. Bébé est prêt à arriver !

Si l’on dit que le temps de travail moyen serait moins important pour les grossesses suivantes, les scénarios changent toutefois de personne en personne. Certaines femmes auront droit à un accouchement express, d’autres à un travail très long, d’autres encore à une césarienne programmée ou d’urgence.

• Le séjour à la maternité

Le séjour à la maternité est très important. Pour les nouvelles mamans, c’est le moment de se remettre de ses émotions et d’apprendre les soins de base à donner à bébé. Il vous sera, par exemple, conseillé d’assister et de participer au bain de votre enfant ou encore au changement de ses couches. Vous serez aussi accompagnée pour les premières tétées ou les premiers biberons de votre bébé. Pour les mamans aguerries, ce sera, comme pour les nouvelles mamans, un moment pour se reposer avant le retour à la maison.

La durée du séjour à la maternité varie selon les cas, mais aussi selon le souhait des mères. La durée moyenne d’un séjour à la clinique est de 24h pour les naissances par voie basse et de 48h pour les naissances par césarienne. Cela permet aux équipes médicales d’observer la mère et l’enfant et de s’assurer que tout se passe au mieux. Une mère qui n’en est pas à son premier bébé et qui a accouché par voie basse pourra toutefois opter, si son état le permet, pour le retour à la maison le jour même.

« Nous accompagnons les futures mères à chaque étape de leur accouchement et restons à l’écoute pour faire en sorte que leur séjour se passe au mieux », dit Nathalie. Et si la mère est essentiellement prise en charge par toute une équipe de sages-femmes et d’infirmières durant son séjour à la clinique, il est toutefois conseillé de faire voir l’enfant par un pédiatre avant sa sortie.

Si vous avez encore des questions concernant votre accouchement, n’hésitez pas à contacter notre équipe de sages-femmes sur le 401 95 00.

 

 

Accoucher en toute sécurité : un moment qui se prépare

Le 17 septembre marque, comme chaque année, la Journée mondiale de la sécurité des patients. Pour sa campagne 2021, l’OMS a cette fois choisi de mettre l’accent sur la sécurité des soins maternels et néonatals. L’objectif : créer un environnement sûr et bienveillant pour offrir aux futurs parents un espace où il fait bon préparer son accouchement. Voici quelques conseils pour vivre cette étape essentielle en toute sérénité.

• Future maman : être actrice de son accouchement
Pour la future mère, la grossesse, l’accouchement et la période post-natale représentent un grand chamboulement : de nombreuses femmes ne savent pas à quoi s’attendre et n’y sont pas suffisamment préparées. Pour un accouchement en toute sécurité, c’est donc tout un travail en amont qui est effectué pour assurer le meilleur cadre de travail aux femmes. Dans un souci constant d’amélioration des soins octroyés, il est ainsi demandé aux futures mères de participer activement dans tous les aspects de la grossesse et de l’accouchement.

Les équipes médicales planifient de nombreux rendez-vous pour suivre à la loupe le cours de votre grossesse. Il est donc très important d’y assister, mais aussi d’y participer. L’échange, la communication efficace et bienveillante et le respect de votre personne seront les maîtres mots car vous travaillez de concert avec toute une équipe pour le bon déroulement de votre accouchement. N’hésitez pas à leur faire part de vos questions, de vos inquiétudes et de vos états d’âme : les soignants sont formés pour vous accompagner pas à pas dans ce nouveau chapitre de votre vie.

Le plus important pour bien vous préparer est de prendre du temps pour vous. La grossesse est le moment où l’on se recentre sur soi pour profiter à 100 % de cette petite vie qui grandit chaque jour un peu plus dans notre ventre. Rechargez-vous bien les batteries avant le jour J car vous aurez besoin de toute votre énergie ! Il est aussi très important d’être soutenue émotionnellement : vous pouvez donc choisir un accompagnant pour vous épauler le jour de votre accouchement. Si vous êtes bien entourée les premiers jours, il est néanmoins conseillé de participer activement aux soins et au suivi médical de votre enfant.

• Le travail d’accompagnement des proches
La préparation à l’accouchement ne concerne pas seulement la future mère ! Le partenaire, la famille et les proches y ont tous un rôle prépondérant et représentent même un pilier pour celle-ci. Si la présence et la bonne communication sont importantes, il s’agit aussi de s’assurer au mieux de la sécurité de la mère et de l’enfant. Avec la pandémie, nous vivons une période compliquée et il faut, plus que jamais, prendre en considération tous les risques encourus au quotidien.

C’est donc à vous que revient la responsabilité de vous assurer que la future mère a accès à des soins sûrs et respectueux à toutes les étapes de sa grossesse, de son accouchement et de la période post-natale. Dès que vous vous rendez dans un établissement médical, vérifiez que les gestes barrières sont bien respectés et que toutes les mesures de sécurité sont prises.

Si les équipes médicales ont évidemment votre intérêt à cœur, il est primordial que vous preniez part à chacune des étapes en dialoguant et en participant aux prises de décisions. L’accès à des soins de qualité constitue un droit fondamental et c’est à vous de faire valoir ce droit. N’hésitez donc pas à sensibiliser les gens autour de vous et à soutenir les initiatives faites pour un accouchement en toute sécurité !

Les interventions chirurgicales : Le côté humain.

Si vous, ou l’un de vos proches doit subir une intervention chirurgicale, au-delà de l’aspect médical de cette opération, cette épreuve peut faire naitre un tourbillon émotionnel, allant de l’anxiété au soulagement, à l’inquiétude concernant le suivi post opératoire. Mais, au sujet de ces émotions, qu’en est-il de l’équipe médicale et comment y fait-elle face ?
« Il est important pour une équipe médicale de rester détachée durant une intervention chirurgicale » nous dira Sophie St Mart, responsable du bloc opératoire de la Clinique Bon Pasteur. En effet, ce détachement émotionnel est important afin de permettre aux professionnels médicaux de mener à bien leur responsabilité.

Gérer l’inquiétude des patients
Le détachement nécessite de l’empathie, afin de pouvoir rassurer le patient qui est tendu à son arrivée à la salle d’opération, et afin de rester à ses côtés durant l’intervention et après la réanimation sans se laisser submerger par ses émotions.
La première étape sera donc de rassurer le patient à son arrivée à la salle d’opération, en détendant l’atmosphère. Une fois que l’intervention est terminée, il faut passer à l’étape de la réanimation. Cette étape peut être assez délicate car, comme le précise Sophie St Mart, « bien qu’il y ait un risque très minime de non-réanimation dû à une réaction non-contrôlable, nous sommes toujours parés à toute éventualité, et ainsi, toujours soulagés lorsque l’intervention se passe bien et que le patient revient à lui».
Il convient aussi de rassurer le patient quand il revient à lui, de lui expliquer où il se trouve, car il est dans un état second, dû aux sédatifs. Ce qui peut donner lieu à des situations assez cocasses. Sophie St Mart se remémore une situation avec une pointe d’humour : « Il m’est arrivée une fois, juste après la réanimation de parler à un patient pour le rassurer. Or, ce patient avait l’air très éveillé, et m’a fait des confidences, sans pour autant en être conscient. Un peu plus tard, il ne comprenait pas comment je savais ces choses à son sujet, et ne voulait pas croire qu’il ait pu se confier sans se souvenir d’une seule seconde de cet échange !»

Les émotions des proches
Si le patient a subi une intervention simple, les proches du patient peuvent présenter des signes d’anxiété avant l’opération. Cela sera suivi par un ouf de soulagement au retour du patient de la salle d’opération, surtout si le médecin ou les infirmiers expliquent que tout s’est bien passé. Cependant, en fonction de la situation du patient, à la sortie de la salle d’opération, on peut aussi faire face à l’inquiétude des proches, surtout si l’état du patient nécessitera une prise en charge ou un suivi spécifique une fois que le patient aura quitté la clinique. Si l’équipe médicale est face à une situation où le patient est atteint de cancer par exemple, il y aura une inquiétude des proches pour le suivi, et beaucoup de questionnement sur comment gérer cela une fois de retour à leur domicile.

Les émotions de l’équipe médicale

Comme nous l’expliquera Sophie St Mart, « nous assistons parfois à des choses assez dures dans notre métier, et nous sommes humains avant tout » Il convient donc de garder la tête froide devant le patient, mais si la charge émotionnelle est trop élevée, il faut pouvoir se laisser aller. Elle nous expliquera qu’il est important de pouvoir le faire, mais pas devant le patient ou leurs proches.

L’empathie est donc vraiment le propre de l’équipe médicale de la Clinique Bon Pasteur, surtout avant, pendant et après une intervention chirurgicale. Il ne s’agit donc pas d’être dénué d’émotion, mais de savoir les gérer, car ce métier est une passion avant tout et la Clinique Bon Pasteur évolue en ligne avec sa philosophie: celle d’être une institution familiale dotée de valeurs humaines et professionnelles.

 

 

Préparer la venue de bébé : la plus-value de nos sages-femmes

Les couples attendant l’arrivée d’un bébé, surtout du premier, sont souvent un peu perdus quant à la gestion de la grossesse, et des détails pratiques autour de l’arrivée du nourrisson : comment gérer cette situation avant, pendant et après l’accouchement sans être dépassés par les évènements. Lumière sur les services de ces femmes (et hommes) qui offrent une pointe de sagesse qui fera toute la différence !

Les sages-femmes: ceux et celles qui aident à gérer les difficultés de la grossesse, la préparation à l’accouchement, et l’arrivée et le développement du nourrisson. En gros, prendre en charge la femme avant, pendant et après l’accouchement.

Pour les couples optant pour un suivi et un accouchement dans le privé, l’option de la sage-femme n’est pas toujours proposée. Ainsi, plusieurs couples n’ont pas les informations nécessaires concernant ce corps de métier. Pour Nathalie Templin, sage-femme à la clinique du Bon Pasteur, le rôle de la sage-femme est de faciliter tout le processus autour de l’accouchement pour les parents-en-devenir.

«Les jeunes couples, surtout ceux ayant peu d’expérience dans le domaine, ont la possibilité, à travers les cours dispensés par les sages-femmes, de se préparer psychologiquement et pratiquement à l’arrivée du nourrisson. Ces cours sont dispensés à la Clinique du Bon Pasteur en 4 sessions avant l’accouchement”. Les futures mamans ont ainsi des conseils pratiques sur diverses thématiques : les exercices et les techniques de respiration et de relaxation pour l’accouchement, ou encore les détails à savoir autour de l’allaitement. Les deux dernières sessions parlent du déroulement de l’accouchement, et de l’étape post-accouchement, et elles sont aussi ouvertes aux conjoints car on y aborde la question du rôle du papa. Il y a aussi des exercices pratiques sur comment donner le bain au nourrisson, etc. Il est à noter que ces cours sont aussi ouverts à ceux qui décident d’accoucher dans d’autres établissements.

Ce service ne s’arrête pas là, puisque qu’il y a aussi une session après l’accouchement sur le développement de l’enfant dès le premier jour, et ce jusqu’à un an. Ce cours, dispensé par une professionnelle de la petite enfance, Nadine Fanchette, est ouvert au couple.
Nathalie Templin encourage donc toute personne à se renseigner au sujet des cours de préparation à l’accouchement dispensés à la Clinique du Bon Pasteur en appelant la Clinique et en demandant Nathalie ou Rozie à la maternité.

La pharmacie Bon Pasteur : joindre l’utile à l’agréable

Pratique, flexible et convivial sont les maîtres-mots pour décrire le service de la pharmacie de la clinique du Bon Pasteur. Située à l’intérieur de la clinique, cette pharmacie, récemment rénovée et agrandie est ouverte à tous, et est extrêmement commode, non seulement pour ceux qui consultent un médecin à la clinique mais pour n’importe qui ayant besoin de médicaments, même en soirée ou en weekend.

Nombreux d’entre nous nous sommes retrouvés pressés, et à galérer pour trouver un médicament en urgence, à chercher désespérément un stationnement, ou encore à chercher une pharmacie ouverte en soirée, avec un personnel capable de nous conseiller au besoin.

La clinique de Bon Pasteur a tous ces avantages, et plus encore ! Dotée d’un personnel de 2 pharmaciens et 8 préparateurs en pharmacie, il y a toujours quelqu’un qui est au service de la clientèle avec le professionnalisme requis. Pour ce qui est de l’accessibilité, la clinique étant dotée de deux aires de stationnement gratuites pour sa clientèle, n’importe qui peut y accéder très facilement.

Et quid du prix des médicaments ? Certains pourraient penser que les prix sont plus élevés, la pharmacie étant rattachée à une clinique privée. «Pas du tout » nous rassure avec le sourire Noorina Goolamnobee, la pharmacienne en charge. «Les prix des médicaments sont fixés par le Ministère du commerce, et nos prix sont donc alignés sur ceux des autres pharmacies de l’île ».

De plus, fini les nombreux arrêts dans plusieurs pharmacies afin de trouver les médicaments prescrits par votre médecin. A la pharmacie Bon Pasteur, vous pourrez trouver la plupart des médicaments prescrits par les docteurs qui consultent à la clinique du Bon Pasteur.

En plus d’être ouverte de 8 am à 9pm tous les jours, y compris les week-ends, et jours fériés, la pharmacie accepte les paiements en espèces ou par carte bancaire. Ainsi, avec sa pharmacie « retail » rénovée et plus spacieuse, la clinique du Bon Pasteur, nous offre un service de santé encore plus inclusif !

La clinique du Bon Pasteur : mariage réussi entre modernité et ambiance familiale et accueillante

Faire vivre la philosophie des sœurs du Bon et Perpétuel Secours qui géraient la clinique du Bon Pasteur au siècle dernier, tout en y apportant une touche de modernité, c’est le pari que s’est lancé le Dr François Tadebois, directeur de la clinique. Ainsi, pour lui, l’établissement demeure une clinique familiale, même si les infrastructures ont connu des améliorations conséquentes au fil des années, améliorations qui ne s’arrêteront pas là…

Beaucoup ne le savent peut-être pas, mais la clinique du Bon Pasteur est la plus ancienne clinique privée du pays ! Fondée en 1932, elle a appartenu à la congrégation du Bon et Perpétuel Secours. Une belle photo des sœurs posant tout-sourire devant le bâtiment original est d’ailleurs accrochée à la réception de la clinique aujourd’hui, comme pour nous remémorer ces souvenirs du siècle dernier. Le diocèse a pris le relais jusqu’à ce que la clinique soit vendue en 1997.
Si c’est dans les vieilles marmites que l’on fait les meilleures soupes, la riche histoire de la clinique du Bon Pasteur est aujourd’hui le socle sur lequel repose la philosophie même de la clinique. Comme l’explique le Dr François Tadebois, directeur de la clinique du Bon Pasteur, la philosophie même des services de la clinique aujourd’hui est imprégnée de la vision qu’avaient les sœurs du Bon et Perpétuel secours à l’époque.

«Nous avons racheté la clinique du diocèse en 1997. Notre but dès lors, et jusqu’aujourd’hui, a été de faire perdurer les valeurs développées depuis la création de l’établissement à travers nos services : d’être une petite clinique familiale, ou les gens se sentent à l’aise et où une relation de confiance est établie entre le soignant et le patient ». Ces valeurs perdurent, même si la nouvelle direction de la clinique y a amené une touche de modernité.

Ainsi, depuis 1997, une progression se fait graduellement sentir : les conditions de travail du personnel sont améliorées, tout comme les infrastructures et les services médicaux. A titre d’exemple, les services d’ophtalmologie sont d’un très bon niveau, de même que les services de maternité, ou de chirurgie abdominale. Le bloc opératoire a aussi été considérablement rehaussé et offre un centre d’excellence pour les traitements de la cataracte ou encore la chirurgie orthopédique et autres traitements. Les services de radiologie y ont aussi été développés.

Et la clinique ne s’arrêtera pas en si bon chemin, car des projets d’avenir, le Dr Tadebois en a plein la tête : « Nous voulons ajouter des services, revoir le fonctionnement des consultations, améliorer encore la salle d’opération, afin d’être équipés pour entrer dans la haute technologie médicale. »
Cependant, malgré cette vision concernant le développement de la clinique, le Dr Tadebois reste très terre à terre. La clinique garde et gardera toujours son accueil et son côté familial, et n’aspire pas à devenir une structure ultrasophistiquée ou se diluera petit à petit cette philosophie de base. « Nous ne sommes pas là pour arnaquer nos patients, mais pour offrir un service de qualité, tout en préservant cette ambiance familiale et cette hospitalité qui est ressentie dès que quelqu’un franchit la porte de la réception de la clinique ».

Et pour cause, sur cette photo en noir et blanc à la réception, les bonnes sœurs sont témoins de cet accueil chaleureux à la réception, comme pour s’assurer que leur philosophie survit à l’épreuve du temps. Car les patients retrouvent toujours, près d’un siècle plus tard, la douceur de l’accueil, rehaussé d’un service de haut niveau, se sentant ainsi toujours en confiance pour remettre leur santé entre les mains des professionnels de la clinique du Bon Pasteur.

Le Covid-19 : 10 précautions de base

Le Coronavirus : Quels sont les symptômes ??

Les Coronavirus (CoV) englobent toute une famille de virus qui s’étend, provoquant ainsi toute une gamme de maladies, allant du simple rhume, jusqu’à certains syndromes respiratoires plus aigus. Dans le cas du Covid-19, les signes et symptômes rapportés incluent fièvre, fatigue et toux sèche. Certains peuvent développer douleurs, écoulement ou congestion nasale, maux de gorge ou diarrhées. Bien que ces symptômes apparaissent progressivement, certains peuvent ne présenter aucun symptôme même s’ils sont infectés, et peuvent ainsi, sans le savoir, transmettre le virus à autrui. Même si une personne sur 6 présentera des symptômes assez graves, les personnes les plus à risques sont les personnes âgées et celles qui ont d’autres problèmes de santé (hypertension artérielle, problèmes cardiaques ou diabète).

 

Il est primordial de prendre des précautions de base :

 

Les précautions à prendre

  1. Lavez-vous régulièrement les mains avec de l’eau et du savon (ou une solution hydro alcoolique) afin de tuer le virus s’il est présent sur vos mains.
  2. Couvrez-vous la bouche et le nez en cas de toux ou d’éternuement avec le pli du coude ou avec un mouchoir (et jetez le mouchoir immédiatement après dans une poubelle fermée et lavez-vous les mains) afin d’éviter la propagation des virus.
  3. Evitez de vous toucher les yeux, le nez ou la bouche car les mains peuvent être en contact avec des surfaces où le virus est présent, et en touchant ces parties de votre visage, vous pouvez être infecté par le virus.
  4. Maintenez, autant que possible, une distance d’au moins 1 mètre avec les autres personnes, en particulier si elles toussent, éternuent ou ont de la fièvre, car ce faisant, elles projettent de petites gouttelettes contenant le virus. Si vous êtes trop près, vous pouvez ainsi inhaler le virus.
  5. Evitez de vous serrer les mains, de même que les embrassades, car ces simples geste peuvent causer une transmission du virus. Préférez plutôt un signe de la tête ou de la main.
  6. Utilisez un masque seulement si vous présentez des symptômes du Covid-19, ou si vous êtes en contact direct avec quelqu’un qui présente des symptômes. Les masques étant en pénurie déjà dans plusieurs pharmacies chez nous, il serait plus juste de les laisser à la disposition de ceux qui présentent des symptômes, et qui sont plus susceptibles de transmettre le virus.
  7. Soyez conscients que les gants en caoutchouc ne préviennent pas la transmission du virus, car si le virus se trouve sur les gants, se toucher le visage peut entrainer un risque de contamination.
  8. Si quelqu’un qui présente des symptômes vous a rendu visite, nettoyez les surfaces avec un désinfectant ordinaire, évitez de vous toucher le visage, et lavez-vous les mains. En fonction des surfaces, de l’humidité, de la température, etc, le virus peut y vivre quelques heures à plusieurs jours. Il est à noter que certaines personnes peuvent être porteuses du virus sans présenter de symptômes, et il est ainsi recommandé de nettoyer régulièrement votre maison.
  9. Suivez les directives des autorités. Lorsqu’un confinement est décrété, ne sortez qu’en cas de nécessité extrême, et suivez les précautions de base afin de vous protéger du Covid-19. Cela est d’autant plus important si vous avez chez vous des personnes âgées ou vulnérables, à qui vous pourriez ainsi transmettre le virus sans même en être conscient.
  10. Si vous présentez des symptômes du Covid-19, appelez le 8924.

 

Où obtenir des informations fiables ?

Le nombre d’informations inexactes et surtout alarmistes qui ont été publiées dans certains médias et sur les réseaux sociaux peuvent donner inutilement lieu à une panique générale. Il est donc conseillé de se renseigner sur le site internet et les réseaux sociaux de l’Organisation Mondiale de la Santé comme Facebook, ou Twitter. Le site du Ministère de la santé et du bien-être prévu à cet effet publie aussi des informations utiles, mises à jour régulièrement.

 

Rappelons-nous que nous avons une responsabilité envers la société, nos proches et nous-mêmes.  Prenons les précautions nécessaires et respectons les consignes du Gouvernement.  Ainsi nous contribuons à la protection de nos proches, de nos concitoyens et de nous-mêmes.

Article rédigé par Nathalie Rose ; Source : World Health Organisation (WHO)

Le rôle de parent durant le confinement et le déconfinement

 

Prendre soin de soi : petits conseils de l’OMS

  • Vous êtes anxieux, mais vous n’êtes pas le seul. Confiez-vous à quelqu’un, et évitez le trop plein de réseaux sociaux, qui peuvent augmenter voter stress.
  • Lorsque vous avez un peu de temps pour vous, par exemple lorsque vos enfants sont au lit, faites quelque chose de relaxant ou d’amusant, comme une liste de choses que vous aimeriez faire aussitôt que le confinement sera levé !
  • Prenez quelques minutes pour une relaxation : asseyez-vous confortablement, fermez les yeux et analysez vos pensées, vos sensations physiques et émotionnelles : sont-elles plutôt positives ou négatives ? Écoutez votre souffle lorsque vous inspirez ou expirez, et relativisez en vous disant que vous allez bien. Concentrez-vous sur votre respiration encore quelques instants, et lorsque vous vous sentez prêts, ouvrez les yeux à nouveau.
  • Si vous n’êtes pas dans une situation où vous pouvez faire une relaxation, le fait de prendre quelques respirations profondes peut vous aider à vous détendre.

 

De plus, avec le déconfinement, vos enfants seront amenés à graduellement reprendre contact avec le monde extérieur. Les jeunes sont sans doute impatients, mais certains peuvent avoir une certaine angoisse à être en contact avec le Covid-19. Selon l’OMS, il est important de pouvoir parler ouvertement et rassurer ses enfants au sujet du Covid-19

 

Préparez vos enfants au déconfinement : Quelques conseils.

  • Engagez la conversation avec eux, écoutez les lorsqu’ils s’expriment au sujet de la maladie et de leurs éventuelles angoisses.
  • Evaluez leurs connaissances, recadrez-les au besoin et répondez à leurs questions en toute franchise.
  • Rassurez-les s’ils sont angoissés
  • Expliquez-leur qu’on peut avoir de l’empathie pour les personnes qui ont été malades à cause du Covid, et qu’il ne faut pas avoir peur d’elles si les médecins ont dit qu’elles étaient guéries.
  • Racontez-leur des histoires au sujet de la bravoure du personnel médical qui les ont soignés.
  • Rappelez-leur qu’il y a énormément d’intox qui circulent au sujet du Covid, et que les informations de l’OMS et de l’UNICEF sont des sources d’information fiables.

 

L’équipe de la clinique du Bon Pasteur vous souhaite donc du courage pour cette fin de confinement et pour la reprise. Et si ces dernières semaines ont été particulièrement dures pour vous ou vos enfants, et que vous aimeriez un soutien professionnel pour vous aider à mieux gérer cette situation après le déconfinement, n’hésitez pas à appeler la clinique au 401-9500 afin de prendre un rendez-vous avec nos psychologues.

Article rédigé par Nathalie Rose ; Source : World Health Organisation (WHO)

Déconfinement : rassurer et protéger vos enfants

Voici quelques conseils de Julien Quenette, Docteur en psychologie du développement et consultant à la Clinique Bon Pasteur, pour vous aider à rassurer et à protéger vos enfants

 

  1. Être reconnaissant envers nos enfants et pourquoi pas les féliciter d’avoir si bien respecté les règles du confinement bien que les conditions aient été compliquées.

Nous devons reconnaître tous les efforts faits par la famille pendant ce temps de confinement.

En tant qu’adulte ces nouvelles dispositions ont été très difficiles à accepter et pas évidentes à tenir au quotidien. Pour les enfants, ces nouvelles routines ont été tout aussi difficile à adhérer. En les félicitant vous encouragez leur sentiment d’appartenance et vous renforcez leur confiance en soi. Dans la même dynamique vous pouvez leur donner de nouvelles responsabilités pour les deux mois à venir afin de vous aider à la maison pendant que vous êtes au travail.

 

  1. Prendre un temps pour écouter et accepter le ressenti de vos enfants

Il va être d’autant plus difficile pour les enfants d’accepter et de continuer à rester enfermé pendant encore deux mois. Interrogez vos enfants sur ce qu’ils ressentent à ce sujet. Dites-leur que c’est tout à fait normal de ressentir cette colère, cette injustice ou cette inquiétude car oui ils se sentiront aussi inquiets pour leurs parents qui vont se retrouver exposés au virus. Utilisez des mots adaptés à l’âge de l’enfant et pour les plus petits, des activités telles que le dessin ou des histoires permettent d’aborder ces sujets de façon ludique. Il ne faut surtout pas minimiser l’impact que pourrait avoir cette nouvelle situation et sur ce que ressent votre enfant. Vous pouvez planifier des temps de paroles en famille à la fin de chaque journée pour faire le point avec vos enfants, les rassurer sur la journée que vous avez passée dehors et prévoir ce que vous ferez demain.

 

  1. Gardez une bonne organisation des journées pour vos enfants

Être enfermé depuis 2 mois a amené les familles à se réorganiser, à planifier chaque journée, à mettre en place des routines précises et à prendre du temps pour s’écouter. Pour certains cela a été plus difficile que pour d’autres mais il ne faut en aucun cas que cette dynamique change avec le déconfinement. L’enfant a besoin d’un cadre sécurisant et bienveillant. Malgré les changements qui vont survenir à partir du 1er juin, il est recommandé de garder les mêmes routines en essayant de s’adapter au mieux. Certains enfants seront amenés à rester chez leurs grands-parents ou alors sous la surveillance d’un autre adulte, et il est important qu’ils/elles puissent s’appuyer sur une organisation et des règles qui auront été définies ensembles. Penser à impliquer vos enfants dans les décisions et l’organisation permet de renforcer le sentiment d’appartenance et d’encourager la coopération au sein de la famille.

Inspirations 

L’hiver et l’arrivée de la grippe saisonnière.

Symptômes

Comme chaque année, nous assistons à une poussée de cas de grippe saisonnière en hiver. Selon l’Organisation mondiale de la Santé, les symptômes peuvent aller de l’apparition brutale d’une forte fièvre, de toux, d’écoulement nasal, de douleurs diverses comme les migraines, douleurs musculaires, ou articulaires et maux de gorge. La majorité de personnes atteintes de la grippe saisonnière guérissent en une semaine sans avoir besoin de traitements. Cependant, elle peut s’aggraver, allant même jusqu’à causer la mort.

Transmission

La transmission peut se faire par gouttelettes respiratoires ou par contact direct. Tout le monde n’est cependant pas égal face au virus, des groupes de personnes étant plus vulnérables à la grippe saisonnière que d’autres : femmes enceintes, personnes âgées de plus de 65 ans, enfants de 6 mois à 5 ans, personnes souffrant de problèmes de santé chroniques, et personnel médical.

Prévention

La meilleure prévention contre la grippe saisonnière demeure le vaccin, selon le Dr Roland Donat, spécialiste des maladies respiratoires. « Bien qu’ils ne protègent pas à 100%, plus on en fait, plus les vaccins nous protègent ». Des vaccins efficaces contre la grippe saisonnière existent depuis plus de 60 ans. Ayant une validité d’un an, le vaccin peut s’avérer très efficace comme moyen de prévention chez les adultes en bonne santé. En revanche, s’il est moins efficace pour prévenir la grippe chez les personnes âgées, il pourra réduire les complications liées au virus, notamment les décès chez nos aïeuls. Bien que le vaccin soit recommandé à tout le monde, il est surtout important pour les personnes plus vulnérables à la grippe saisonnière, de même que pour les personnes vivant avec ou s’occupant de personnes à haut risque. Il ne faut cependant pas oublier qu’avoir un mode de vie sain et faire du sport est un moyen efficace de se protéger des maladies en général.

 

L’hiver etant à nos portes, le meilleur moyen de gérer la grippe saisonnière est de consulter un médecin en cas de symptômes persistants, et/ou de se faire vacciner. N’hésitez donc pas à prendre contact avec les secrétaires de la clinique du Bon Pasteur sur le 401 9500, où le Dr Donat consulte les lundis, mercredis, vendredis et samedis de 9.00 à midi.