Bilan de santé : pour qui et pourquoi ?

On nous parle souvent de l’importance de faire un bilan de santé. Agissant comme outil préventif, il permet de détecter les pathologies éventuelles, avant même qu’elles ne se fassent sentir. À qui est-il destiné ? Comment se déroule-t-il ? Réponse avec le Dr Panchcoory, médecin généraliste à la Clinique Bon Pasteur.

Célébrée le 12 juin, la Journée mondiale du bien-être nous rappelle l’importance de prendre soin de nous. Et cela passe aussi par le préventif ! « Le bilan de santé est un outil de dépistage essentiel pour dresser l’état de la santé d’un individu. Il nous permet aussi de déceler des affections encore silencieuses. Le plus tôt un trouble est détecté, meilleur est le pronostic ! », explique le Dr.

Si le bilan de santé s’adresse à tout individu désirant connaître l’état général de sa santé, c’est à partir de 40 ans qu’il est conseillé de faire un check-up plus régulier, tous les ans, voire tous les deux ans. « Tout dépend aussi des facteurs de risque que présente la personne. Si elle possède, par exemple, des antécédents familiaux de maladies cardiovasculaires, elle devra commencer les bilans de santé plus tôt et faire l’objet d’un suivi plus régulier », dit le Dr. L’historique médical du patient, qui comporte les éléments recueillis lors de l’examen par le médecin – âge, sexe, profession, consommation de tabac ou d’alcool, etc. – permettent aussi d’orienter les analyses à réaliser.

Le bilan de santé de base se déroule comme suit : tout d’abord, une évaluation chez le médecin généraliste – avec, par exemple, prise de la tension, examen physique, auscultation des poumons et de l’abdomen, mesure du poids, de la taille, du tour de taille et de hanche – permet d’esquisser un premier profil de santé du patient. À cela s’ajoute une prise de sang effectuée à jeun le matin pour détecter, par exemple, un éventuel diabète, une hypercholestérolémie, une pathologie infectieuse ou tumorale, ou encore une anémie.

L’examen est parfois complété par un test d’urine ou par un électrocardiogramme de repos. Cependant, pour le Dr Panchcoory, chaque bilan de santé doit être taillé sur mesure pour chaque patient. « Nous devons prendre en compte l’historique du patient et ses antécédents familiaux pour lui proposer un bilan avec des tests qui lui sont spécifiquement destinés », dit-il.

Même si elle ne présente aucun symptôme, une personne qui aurait, par exemple, des cas de cancer colorectal dans sa famille devra commencer à effectuer des colonoscopies avant même l’âge de 50 ans. Parallèlement, on se réfère aussi au mode de vie de la personne pour établir les tests les plus appropriés. « Un fumeur ou une personne exposée à des polluants de type produits de construction ou à de la poussière devra par exemple faire évaluer sa fonction pulmonaire par une spirométrie », ajoute-t-il.

Si les laboratoires proposent parfois des bilans complets, il est donc tout de même nécessaire de se faire évaluer au préalable par un médecin généraliste. Ce dernier saura vous guider quant aux tests à effectuer et s’assurera que le bilan soit le plus complet possible. « Une fois le bilan dressé, nous pouvons, si besoin est, diriger le patient vers d’autres tests plus spécifiques pour un diagnostic encore plus pointu », conclut le Dr.

Envie de faire un bilan de santé ? Contactez-nous sur le 401 95 00, nous vous accompagnerons quant à la marche à suivre.

Glande thyroïde : un centre de contrôle endocrinien hors pair

Chaque 25 mai, c’est la thyroïde qui est mise à l’honneur. Et pour cause ! Bien qu’elle soit petite, cette glande permet de contrôler de nombreuses fonctions essentielles de notre corps. Et puisque les dérèglements de la thyroïde comptent parmi les troubles endocriniens les plus répandus, le Dr Anjuli Gunness, endocrinologue et diabétologue, nous en dit plus.

Qu’est-ce que la thyroïde ?

La thyroïde est une petite glande située au niveau de la gorge, près de la pomme d’Adam. Elle produit des hormones thyroïdiennes très importantes pour de nombreuses fonctions du corps, que ce soit pour l’intestin, le cœur, le cerveau et même les organes reproductifs ! Nous possédons des récepteurs des hormones thyroïdiennes dans tout le corps et un simple dérèglement peut y avoir de nombreuses répercussions, notamment au niveau de la croissance, du sommeil, de l’humeur, de la faim ou encore du métabolisme.

Quels sont les maladies les plus communes liées à un tel dérèglement ?

Les troubles les plus courants sont l’hyperthyroïdie, soit la surproduction d’hormones thyroïdiennes, et l’hypothyroïdie, qui consiste en une diminution de leur production. On retrouve aussi la possibilité de développer des nodules thyroïdiens, le plus souvent bénins. Il faut cependant les surveiller car ils peuvent entraîner des phénomènes de compression ou parfois même être cancéreux. Bien qu’il soit rare, le cancer de la thyroïde existe.

Quels sont les symptômes d’un mauvais fonctionnement de la thyroïde ?

En cas d’hypothyroïdie, on note le plus souvent un ralentissement global du métabolisme. Les personnes concernées souffrent d’une baisse d’énergie, de fatigue, de bradycardie, de constipation et se plaignent souvent d’avoir froid, d’avoir des difficultés à prendre des décisions ou à effectuer certaines tâches. On note parfois, chez les femmes, l’apparition de saignements irréguliers et même une baisse de fertilité. Une prise de poids, la perte de cheveux et des ongles fragilisés sont aussi des symptômes d’hypothyroïdie. Pour ce qui est de l’hyperthyroïdie, c’est tout le contraire ! Les personnes concernées se plaignent de diarrhées, d’irritabilité, d’anxiété, de fatigue, de troubles du sommeil, de problèmes de peau avec démangeaisons, de perte de poids et de modifications au niveau des règles chez les femmes.

 

À quoi ces dérèglements sont-ils dus ?

Ils sont le plus souvent dus à une maladie auto-immune : pour l’hypothyroïdie, le corps produit des anticorps qui diminuent la capacité de la glande thyroïde à produire ces hormones. À l’inverse, l’hyperthyroïdie auto-immune entraînera une stimulation excessive d’une telle production. Parmi les causes les plus courantes, on note aussi une inflammation de la glande suite à une infection virale entraînant des dérèglements temporaires et, dans de rares cas, permanents. Une intervention chirurgicale suite à la formation d’un goitre ou de nodules hyperactifs – cause d’hyperthyroïdie –, ou des radiations pour traiter une hyperthyroïdie ou un cancer de la glande peuvent, en contrepartie, endommager son fonctionnement et entraîner une hypothyroïdie. Enfin, une déficience en iode peut, elle aussi, causer une hypothyroïdie.

 

Quels sont les tests effectués pour diagnostiquer ces troubles ?

Les problèmes liés à la thyroïde sont faciles à détecter. Le laboratoire de la Clinique propose deux tests sanguins : le test T3 T4 TSH permet de mesurer le taux d’hormones thyroïdiennes, tandis que le test ATPO ATG permet d’analyser les anticorps présents dans le sang. On peut aussi effectuer une échographie de la thyroïde pour voir s’il y a des nodules. Pour des tests plus poussés, des examens à l’iode radioactif peuvent déterminer l’activité de la glande.

Peut-on prévenir les dysfonctionnements de la glande thyroïde ?

Oui et non. Chez certains, ces troubles sont héréditaires. Chez d’autres, on notera la présence d’anticorps, sans trouble associé, ou encore la nécessité d’enlever une partie de la glande. Ces personnes, chez qui aucun trouble n’est encore déclaré, doivent faire l’objet d’un suivi plus poussé. Les CT-scans ou encore certains médicaments peuvent aussi affecter le fonctionnement de la thyroïde et sont donc à surveiller. Pour les personnes souffrant d’hypothyroïdie, on peut adopter un régime riche en iode pour optimiser le fonctionnement de la thyroïde. Mais, en soi, ni l’alimentation, ni le stress ne peuvent être des facteurs de dérèglements.

Si vous pensez souffrir d’un trouble thyroïdien, n’hésitez pas à prendre rendez-vous avec le Dr Gunness au 401 95 00.

 

Tout savoir sur le vaccin contre la grippe saisonnière

Les températures commencent à fléchir et les soirées s’adoucissent. Plus de doute, l’hiver commence à poindre son nez ! Et avec son arrivée, l’apparition de la grippe saisonnière, à laquelle on peut se préparer grâce aux vaccins proposés par la Clinique. À qui s’adressent-ils ? Quand se faire vacciner ? Le Dr Veeraragoo, spécialiste en médecine interne, nous en dit plus.

Qu’est-ce que la grippe saisonnière ?

Le virus de la grippe saisonnière appartient à la famille des Orthomyxoviridae. Ces virus surviennent tous les ans, principalement en hiver, et attaquent toutes les populations dans le monde entier. Leur particularité est qu’ils mutent sans arrêt, ce qui fait qu’ils sont en évolution constante et ne sont jamais les mêmes chaque année. Si les symptômes peuvent changer d’une personne à une autre, certains sont assez communs et se retrouvent chez la plupart des personnes infectées comme, par exemple, les céphalées, la fièvre, un écoulement nasal, des myalgies, une faiblesse, et parfois des nausées et vomissements. La grippe est, la plupart du temps, anodine, mais peut entraîner des conséquences graves, pouvant aller jusqu’à l’hospitalisation ou même la mort, chez les populations à risque.

 

Qui est concerné par le vaccin ?

Le vaccin n’est pas obligatoire mais est fortement conseillé, en particulier pour certains groupes de personnes à risque. L’un des groupes ciblés est composé de personnes âgées car elles sont davantage à risque de développer des complications graves après avoir été infectées. En deuxième lieu, nous conseillons aussi aux enfants de 6 mois à 2 ans de se faire vacciner. Leur système immunitaire étant encore immature, ils ont tendance à développer des formes grippales plus intenses. En troisième lieu, les personnes atteintes de maladies chroniques telles que le diabète, l’asthme ou encore certaines maladies cardiaques, sont vivement encouragées à se faire vacciner. Enfin, les femmes enceintes peuvent, elles aussi, faire partie des personnes à risque car la grippe peut entraîner quelques complications, notamment des fausses couches ou encore un accouchement prématuré.

 

Quel est le moment idéal pour se faire vacciner ?

Étant donné que la grippe saisonnière a tendance à apparaître en hiver, il est conseillé de le faire avant le fléchissement de la température. Le moment idéal serait donc entre février et mars, mais le vaccin aura toujours son efficacité, quel que soit le moment où il est administré, car il offre au patient une protection sur 6 à 8 mois. Il doit ensuite être renouvelé chaque année à la même période.

 

Comment marche-t-il ?

Les deux vaccins proposés à la Clinique, Influvac et Vaxigrip, sont composés de virus inactivés. Cela veut dire qu’une fois l’injection faite, le virus ne peut pas se multiplier dans les cellules du corps et engendrer une grippe. Cela permet, en d’autres termes, de réveiller le système immunitaire et d’élaborer une réponse aux attaques futures. Si la défense immunitaire est déjà mise en place, la personne est déjà préparée à neutraliser le vrai virus avant qu’il ne fasse trop de dégâts. Comme ces virus changent chaque année, les vaccins sont continuellement remis à niveau selon les souches en circulation. Le vaccin Vaxigrip est, par exemple, un vaccin tétravalent et permet de préparer le système immunitaire contre quatre différents sous-types de grippe A et B actuellement en circulation.

 

Le vaccin occasionne-t-il des effets secondaires ?

Le vaccin de la grippe est en circulation depuis près de 60 ans ! Il a été étudié en long et en large et ne présente donc aucun danger. Cependant, il est possible, dans les 48 heures suivant l’injection, d’expérimenter des symptômes grippaux de type fatigue, nausées, écoulement nasal, fièvre ou encore perte d’appétit. Mais ces symptômes présentent une intensité plutôt moindre. Dans de très rares cas, une personne peut, à son insu, être allergique à l’un des composants du vaccin. Elle pourra donc présenter une réaction allergique dont la gravité est variable.

 

Quelle est l’efficacité du vaccin contre la grippe ?

Le taux d’efficacité du vaccin dépend de nombreux facteurs : l’état de santé de la personne, son âge, mais aussi le type de virus en circulation. En règle générale, le vaccin est efficace à 40-60%. Cela veut dire que l’on peut toujours attraper la grippe, mais la réponse immunitaire de notre système sera d’autant plus rapide car le corps reconnaît d’emblée le virus. Le virus, puisqu’il est déjà connu de notre système immunitaire, ne pourra pas se multiplier, entravant donc la contamination qui se fait, généralement, par les voies respiratoires. De plus, le vaccin reste efficace contre les souches qui le composent. Il peut donc arriver qu’une personne attrape un sous-type non couvert par le vaccin.

 

Quelles sont les démarches à suivre pour obtenir un vaccin ?

À la Clinique, il est nécessaire d’obtenir une prescription d’un médecin généraliste ou autre avant de se faire vacciner. La pharmacie délivrera ensuite le vaccin prescrit à la personne concernée. Il reste nécessaire d’avoir un avis médical avant injection car il n’est, par exemple, pas recommandé de se faire vacciner si l’on présente de la fièvre.

 

Mis à part la vaccination, quels sont vos conseils pour bien affronter l’hiver et la grippe saisonnière ?

Pour réduire le taux de contamination, notamment pour les cas symptomatiques, il est conseillé de mettre en place les mêmes précautions préconisées depuis l’avènement de la pandémie : port du masque, lavage de mains fréquent, distanciation sociale, utilisation de gel hydroalcoolique… Ensuite, une alimentation saine, faite de fruits et légumes frais, de repas équilibrés, permet aussi d’avoir un système immunitaire optimal. Il est aussi conseillé de faire du sport, ce dernier permettant d’oxygéner notre système et de booster notre immunité et notre moral. Enfin, si l’on souffre de comorbidités, il est nécessaire de faire tous les suivis qu’il faut. Une glycémie non contrôlée chez un diabétique souffrant de grippe peut avoir des conséquences néfastes. Il faut donc être à l’écoute de son corps et, surtout, d’en prendre soin.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter notre pharmacie au 401 95 00.

Soins infirmiers : un métier de cœur et de bienveillance

Chaque année, les infirmiers et infirmières sont mis à l’honneur le 12 mai, date de naissance de la célèbre Florence Nightingale. Cette dernière aura su toucher de nombreux cœurs grâce à son écoute, son dévouement et son professionnalisme. Cette approche humaine se poursuit encore aujourd’hui et promet qualité et chaleur aux soins donnés. Rencontre avec Kervin Rugbur, Health Care Assistant, et Darshinee Mudun, infirmière à la Clinique Bon Pasteur.

Cela fait près de 17 ans que Kervin a posé les pieds à la Clinique Bon Pasteur, intrigué par une annonce de recrutement passée à la radio pour des aides-soignants. « Je ne savais même pas ce que cela représentait, j’ai simplement voulu essayer », se confie Kervin. Tout de suite, la révélation. Sa passion trouvée par hasard, Kervin se lance dans une formation offerte par la Clinique, qu’il perfectionne par un cours suivi dans le privé pour devenir Health Care Assistant.

« À la Clinique, le métier de Health Care Assistant est similaire à celui d’infirmier », explique-t-il. Leur quotidien est marqué par une présence constante au chevet des patients. Administration de médicaments, prise de tension, suivi des patients, bain et repas si nécessaire… C’est la promesse de journées bien remplies, parfois très dures psychologiquement. « Nous côtoyons tous les jours la souffrance et nous devons faire preuve de beaucoup de force pour rassurer les angoisses des patients », poursuit Kervin.

Dans ce métier pas toujours gai, il y a aussi beaucoup de lumière. « Beaucoup de patients nous motivent au quotidien en nous rappelant à quel point les soins infirmiers résultent d’une vocation. Ce qui me porte tous les jours, c’est de travailler avec une équipe soudée, dans la bonne humeur, et d’aider aux soins de ces personnes qui en ont besoin », dit-il.

Une passion qui trouve aussi écho chez l’une de ses collègues. Pour Darshinee, sa passion pour les soins infirmiers ne s’est pas non plus présentée comme une évidence. « Ce sont mes parents qui m’ont poussée à adopter cette voie et je dois dire que cela m’a plu très vite », explique-t-elle. Infirmière depuis bientôt quatre ans, cela fait trois ans qu’elle a rejoint l’équipe de Bon Pasteur.

Si le métier d’infirmière reste ardu, elle y trouve toujours quelque chose de positif. « Ce qui me plaît le plus, c’est la relation aux patients, leur parler, trouver un moyen de les faire rire… J’aime aussi beaucoup mon équipe, ce qui me motive encore plus ! », dit-elle. Car, en effet, au-delà d’apporter des soins au patient et du courage que cela demande, c’est aussi lui apporter un sourire, une oreille et une épaule pour alléger son séjour.

La santé et la sécurité au cœur de l’engagement de la Clinique

Puisque la Clinique Bon Pasteur a à cœur la sécurité et la santé de ses employés et collaborateurs comme de ses patients et visiteurs, de nombreux travaux ont été enclenchés cette année pour offrir à tous un espace de vie optimal. Anju Teeluck, Health & Safety Officer, et Mario Sandian, chargé de maintenance à la Clinique, nous en disent plus.

Rédigée en 2008, la politique de Health and Safety connaît, au fil des années, de nombreux remaniements pour répondre au mieux à tous les aspects de la sécurité et de la santé à la Clinique. « Notre politique touche à de nombreux sujets et définit notamment la responsabilité de chacun, en particulier celle de l’employeur envers ses employés, mais aussi le suivi des préoccupations signalées en matière de santé et de sécurité ainsi que la mise en œuvre des mesures correctives recommandées », explique Anju. À cela s’ajoutent aussi la mise en place de formations pour s’assurer que les pratiques de travail appropriées sont suivies, ainsi que l’examen et l’amélioration de tous les processus.

Car une bonne politique santé et sécurité représente une solution gagnante pour toutes les parties. « Nous ne nous conformons pas seulement à la législation, nous assurons aussi à tous un environnement sécurisé, où il fait bon travailler ou séjourner, ce qui est non seulement bénéfique quant à l’engagement de nos collaborateurs et clients, mais engendre aussi des résultats positifs sur le long terme pour la clinique avec, par exemple, l’arrivée de nouveaux médecins réputés », poursuit Anju. Pour l’année 2022, la Clinique met donc les bouchées doubles pour améliorer ses locaux.

Parmi ces travaux, la création d’une nouvelle salle d’opération et la rénovation des deux salles existantes pour répondre au mieux aux besoins des patients et des employés. « Tout a été pensé selon les normes internationales. Par exemple, notre nouveau système de climatisation centralisé permet, grâce à son filtre HEPA, d’approvisionner les salles en air pur, réduisant donc le risque d’infection », dit Mario. Parallèlement, des travaux d’embellissement de la cour d’entrée, avec la création de petits jardins avec une irrigation automatique et un nouvel asphaltage, promettent un cadre de vie amélioré.

Le réaménagement du parking, toujours en cours, est un projet qui pèse lourd dans la balance sécurité. « En plus de l’avoir rénové, nous prévoyons aussi de mettre en place un portail automatique et un système de tickets pour un meilleur contrôle de l’accès », ajoute Mario. L’objectif : réduire au maximum les risques d’accidents et d’incidents en améliorant la circulation des véhicules. La rampe installée pour les personnes à mobilité réduite a, elle aussi, était refaite pour faciliter l’accès aux salles de consultation.

Si les travaux sont nombreux, toutes les précautions sont prises pour assurer un chantier sécurisé pour tous. « Les travailleurs possèdent des équipements aux normes de sécurité et travaillent sous la supervision d’un entrepreneur expérimenté et d’un chef de projet. Certains accès sont restreints et nous nous assurons de réduire au maximum le bruit pour ne pas gêner le quotidien des employés et patients », dit Anju. La plupart de ces travaux étant toujours en cours d’exécution, c’est un visage moderne et frais que la Clinique promet de dévoiler, pour le plus grand bonheur de ses collaborateurs et visiteurs.

Tabac et santé cardiaque : deux éléments qui ne font pas bon ménage !

Pensez à votre santé cardiaque et dites non au Tabac

Si l’on associe souvent tabagisme et santé pulmonaire, on a tendance à oublier ses effets néfastes sur le cœur. Selon l’OMS, un décès sur cinq dus à une maladie cardiaque serait directement lié au tabagisme, un chiffre loin d’être négligeable ! Retour sur la question avec le Dr Gopaul, cardiologue à la Clinique Bon Pasteur.

La consommation de tabac cause, chaque année, des millions de décès à travers le monde. Rien qu’au niveau de la santé cardiaque, les chiffres sont glaçants. « Un fumeur est 2 à 3 fois plus susceptible de faire un accident coronarien – en particulier une crise cardiaque – qu’un non-fumeur et présente 5 fois plus de risques de développer une maladie artérielle périphérique, de type ischémie des membres inférieurs », dit le Dr Gopaul. La cause : une composition de plus de 4 000 substances toxiques.

Parmi celles-ci, la nicotine provoque, par exemple, la libération des cathécholamines, qui ont pour effet d’augmenter la fréquence cardiaque et la tension artérielle. « Les besoins en oxygène du muscle cardiaque augmentent, ce qui est néfaste pour les patients déjà coronariens, et le calibre des vaisseaux coronariens est réduit par un effet vasoconstricteur », poursuit-il. Le tabagisme contribuerait aussi à l’inflammation des parois internes des artères, et augmenterait le risque de développer des caillots sanguins.

Pour le Dr, que l’on parle de tabagisme actif, passif ou occasionnel, les effets sur le cœur restent nocifs. « Une personne qui vit avec un fumeur voit par exemple ses chances de développer une maladie respiratoire ou un évènement cardiovasculaire, de type infarctus du myocarde ou AVC, augmenter. Cela est particulièrement inquiétant chez les enfants ou encore les femmes enceintes qui risquent d’avoir des bébés prématurés ou de faible poids », souligne-t-il.

La pathologie cardiaque la plus courante chez les fumeurs reste l’accident coronarien – entraînant souvent la mort subite ou encore des séquelles telles que l’insuffisance cardiaque, ainsi que des troubles du rythme ou de la conduction. « Le tabac est néanmoins aussi responsable d’une hausse de la tension artérielle et de troubles du rythme, notamment la fibrillation atriale. Ces pathologies peuvent engendrer une dysfonction cardiaque », explique le Dr Gopaul.

Si le risque de maladies cardiaques est accentué par le tabagisme, de nombreux facteurs de risque pèsent aussi dans la balance : hypertension artérielle, excès de cholestérol, diabète – notamment de type 2 –, obésité, sédentarité, stress, antécédents familiaux de maladies cardiovasculaires… Pour s’assurer une santé cardiaque optimale, il est donc conseillé d’adopter une bonne hygiène de vie, avec une alimentation équilibrée et un exercice régulier, et d’éviter le stress.

Si vous pensez faire une crise cardiaque, appelez les urgences sans tarder. Reconnaissable à certains signes – douleur ou gêne thoracique irradiant le cou, les bras et le dos associée à des sueurs et nausées avec malaise et, parfois, une sensation de mort imminente –, la crise cardiaque peut cependant parfois être atypique ¬– avoir des douleurs abdominales ou encore une gêne au bras gauche ¬–, voire même asymptomatique.
« Dès les premiers symptômes, le patient doit être mis au repos complet dans un environnement calme, avant d’appeler le SAMU. Si l’on traite un infarctus en moins de 4 à 6 heures, on s’expose à moins de risques de complications. On a l’habitude de dire que le temps, c’est du muscle ! », conseille le Dr Gopaul. Pas de temps à perdre, donc, pour votre santé !

Pour prendre rendez-vous avec l’un de nos spécialistes pour un bilan cardiaque merci de prendre contact avec les secretaires médicales, à la consultation sur le 401 9500 ou sur notre site web sur la page ‘Médecins’

Le tabagisme, une habitude qui coûte cher à notre organisme

Pour la Journée mondiale de la santé le 7 avril 2022, l’OMS a décidé de mettre l’accent sur le lien qui unit notre santé à celle de la planète. Aujourd’hui, nous sommes de plus en plus exposés à la pollution de l’air, à laquelle nous participons, ce qui n’est pas sans avoir un effet sur notre santé, avec, en première ligne, le tabagisme. Rencontre avec Dr Donat, pneumologue à la Clinique Bon Pasteur.

Quels sont les effets du tabagisme actif sur la santé respiratoire du consommateur ?

La consommation de tabac est connue pour engendrer de nombreux dégâts et tuerait, selon l’OMS, plus de 8 millions de personnes chaque année. À chaque bouffée de cigarette, ce sont de nombreux produits toxiques qu’avale le fumeur : goudron, monoxyde de carbone, acétone… Ces produits attaquent directement les poumons et détériorent le système respiratoire en enflammant les bronches, en détruisant les cils des poumons, connus pour leur rôle dans le nettoyage des bronches, et en provoquant des toux à répétition. Les poumons des fumeurs perdent petit à petit en élasticité et ne se dilatent pas correctement pendant la respiration, ce qui influe sur leur capacité respiratoire, mais aussi sur leur système cardiaque en réduisant l’apport d’oxygène dans le sang. C’est pour cela que l’on dit que les fumeurs sont deux fois plus susceptibles de souffrir d’une crise cardiaque ou d’un AVC que les non-fumeurs.

Quelles sont les affections les plus courantes liées au tabagisme ?

En ce qui concerne le système respiratoire, il existe trois affections récurrentes qui sont, le plus souvent, liées au tabagisme. On retrouve, en premier lieu, les cancers bronchiques, qui font autant de ravages chez les hommes que chez les femmes. Selon l’un des derniers rapports de l’OMS, 90 % de ce type de cancers pourraient être évités en éliminant le tabagisme, ce qui est énorme ! En deuxième lieu, on retrouve la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), une maladie chronique respiratoire grave qui peut mener à une insuffisance respiratoire chronique. Enfin, le tabac représente un facteur de risque important dans le développement de l’asthme, notamment chez les enfants qui sont en contact avec des fumeurs. En plus de ces trois aspects, d’autres maladies respiratoires non liées au tabac peuvent tout de même être aggravées par sa consommation.

Les fumeurs occasionnels ou les fumeurs passifs sont-ils aussi concernés ?

Il existe un seuil de toxicité auquel les spécialistes des voies respiratoires se réfèrent : le concept « 20 paquets-années », ce qui représente une consommation de 20 cigarettes par jour pendant 20 ans – ou, par exemple, 40 cigarettes par jour pendant 10 ans. Le risque de développer un cancer bronchique se définirait à partir de ce seuil critique de 20 paquets-années. Mais même pour un fumeur occasionnel ou un fumeur passif, les cigarettes inhalées sont des cigarettes de trop, car elles aggravent tout de même les risques de développer une maladie. Le tabagisme passif causerait même, chaque année, plus de 1,2 millions de décès dans le monde ainsi que de nombreuses maladies concomitantes. Ce n’est pas simplement le système respiratoire qui est concerné, mais aussi toute la sphère ORL, avec des risques de développer des maladies touchant aux lèvres, à la bouche, ou encore au larynx.

Quels sont vos meilleurs conseils pour se défaire de cette addiction ?

S’il existe de nombreuses solutions pour aider les fumeurs à arrêter de consommer du tabac, il faut avant tout avoir la volonté d’arrêter. Celle-ci est essentielle. Il existe ensuite de nombreuses aides, médicamenteuses et psychologiques, sur lesquelles s’appuyer pour mettre toutes les chances de son côté. Du côté médicamenteux, on retrouve les patches, les pastilles ou d’autres substances. De nouveaux médicaments viennent aussi de sortir, mais il faut être prudent et se faire accompagner par son médecin traitant, car ils peuvent entraîner des effets secondaires. Du côté psychologique, la parole peut être effective, ou encore le Plan de 5 jours préconisé par la Ligue Vie et Santé, qui préconise l’arrêt sans substitut. Il existe aussi des applications mobiles inspirées des thérapies cognitives et comportementales qui accompagnent par la motivation cette décision d’arrêter de fumer. Chaque personne est différente et il existe de nombreuses solutions qui correspondent à chaque individu selon ses préférences.

Une fois la consommation stoppée, que se passe-t-il au niveau du corps ?

La bonne nouvelle pour ceux qui arrêtent de fumer est que la plupart des lésions causées par le tabagisme au niveau du système respiratoire – si elles n’ont pas entraîné les maladies graves évoquées plus haut – commencent à régresser dès l’arrêt de la consommation. Les effets sur le corps sont presque immédiats car après 20 minutes seulement la pression sanguine, le rythme cardiaque et le taux d’oxygène sanguin reviennent à la normale. Au fil des jours, le risque d’infarctus du myocarde diminue et la respiration s’améliore car, de mois en mois, les cils bronchiques commencent à repousser et à reprendre leur travail de nettoyage. Au bout d’un an, le risque d’accident vasculaire cérébral de l’ancien fumeur est le même que celui d’un non-fumeur. Il faut encore quelques années avant que le risque de développer un cancer du poumon ne diminue de moitié et environ 10 à 15 ans pour que l’espérance de vie de l’ancien fumeur atteigne celle des non-fumeurs. Le corps prend du temps pour s’en remettre, mais le jeu en vaut la chandelle !

 

 

 

Tout savoir sur le travail et l’accouchement prématurés

Travail et accouchement prématurés :  tour d’horizon avec le Dr Nawoor

Selon l’OMS, les naissances prématurées représentent environ 11 % des naissances vivantes dans le monde. Un chiffre non négligeable ! Si le travail prématuré se déclenche de façon plutôt impromptue, existe-t-il des moyens pour le prévenir ? Le tour de la question avec le Dr Nawoor, gynécologue à la Clinique Bon Pasteur et directeur de l’hôpital Nehru à Rose Belle.

Quand parle-t-on de prématurité ?

Il existe trois types de prématurité. On parle de prématurité moyenne lorsque la naissance arrive entre 7 et 8 mois, de grande prématurité lorsqu’elle a lieu entre 6 et 7 mois, et de très grande prématurité lorsque l’enfant arrive avant 28 semaines, soit avant 6 mois de grossesse. Dans certains pays, comme en Angleterre et aux États-Unis, le fœtus est considéré comme viable à partir de 22 semaines, bien qu’il existe un fort taux de mortalité et de morbidité. À Maurice, un enfant est considéré comme viable à partir de 26 semaines.

Comment reconnaître un travail prématuré ?

Les signes peuvent ressembler à ceux d’une grossesse à terme : contractions, écoulement d’un liquide au niveau du vagin, fissure de la poche des eaux, perte du bouchon muqueux, crampes douloureuses au ventre ou encore douleurs sourdes au niveau du dos.

Quelles en sont les causes principales ?

Dans la plupart des cas, le travail prématuré se déclenche sans crier gare et sans raison connue. Il existe néanmoins certaines causes qui doivent être prises en compte car elles peuvent mener à un accouchement prématuré. Certaines causes internes – comme des fibromes utérins, des malformations utérines, une infection ou encore une insuffisance cervicale – ou des causes directement liées à la grossesse – comme un hydramnios, ou excès de liquide amniotique, une surdistension de l’utérus à cause d’une grossesse gémellaire, un placenta praevia ou un hématome rétroplacentaire – peuvent induire un travail prématuré. Certaines affections, comme le diabète sucré ou l’hypertension peuvent aussi peser dans la balance. Enfin, le surmenage, les longs trajets quotidiens ou des traumatismes sont aussi à prendre en compte.

Est-il possible de se préparer à cela ?

Il existe de nombreux facteurs de risque à surveiller. Parmi ceux-ci, on retrouve l’abus de tabac, d’alcool et de drogues, des antécédents d’accouchement prématuré, un laps de temps trop bref entre deux grossesses, des évènements traumatiques ou encore des facteurs socioéconomiques comme la pauvreté ou une mauvaise nutrition. Il nous faut donc identifier les patientes à risque et faire un suivi prénatal rapproché, avec l’apport de conseils et une sensibilisation quant au travail prématuré. Si la patiente présente des signes de travail précoce, il existe de nombreuses choses que l’on peut mettre en place lorsque cela est possible. En plus d’un repos forcé et d’un arrêt de travail, on se concentre sur le traitement des infections s’il y en a, sur un cerclage de l’utérus ou sur l’administration de médicaments tocolytiques ou antispasmodiques.

En quoi les bébés prématurés sont-ils différents des bébés nés à terme ?

Si, la plupart du temps, les bébés prématurés naissent avec tous leurs organes, ceux-ci sont encore immatures. Ils ont parfois les yeux encore fermés, certains doivent être intubés pour pouvoir respirer… Ce que l’on remarque le plus souvent, c’est une extrême sensibilité tactile qui peut être très douloureuse. Cela ne veut pas dire qu’il faut éviter de toucher son bébé prématuré, bien au contraire ! On recommande d’ailleurs fortement à la mère de privilégier le « peau à peau » dès que l’état du bébé le permet. Au-delà de tout cela, le bébé prématuré a besoin de beaucoup de soin, d’amour et de courage pour l’accompagner dans ce combat. On parle ici de combat car il faut être un vrai battant pour pouvoir naître dans des conditions aussi difficiles et passer deux mois, voire trois, dans une unité de soins intensifs !

Pour tout complément d’information, n’hésitez pas à contacter notre service de maternité au 401 95 00.

Vrai/Faux : 10 questions sur la préparation à l’accouchement

Se préparer à l’accouchement en 10 questions!

Vous êtes enceinte et on vous parle de plus en plus de préparation à l’accouchement. Vous vous posez probablement des milliers de questions… Est-ce vraiment nécessaire ? En quoi cela consiste-t-il exactement ? Rozie Alcide, sage-femme à la Clinique Bon Pasteur, nous en dit plus en 10 questions-réponses.

1. La préparation à l’accouchement coûte cher.
FAUX. Les cours sont à la portée de quasiment tout le monde. Il faut y voir un investissement sur le long terme. Si elle n’est pas obligatoire, la préparation à l’accouchement est pourtant essentielle pour aborder l’accouchement le plus sereinement possible.

2. Il faut commencer très tôt.
FAUX. La préparation à l’accouchement démarre entre 20 et 25 semaines de grossesse.

3. Les séances peuvent se faire ailleurs qu’à la maternité.
VRAI. Les séances peuvent aussi se tenir à domicile pour les personnes qui ne peuvent pas se déplacer. De plus, avec la situation sanitaire, nous avons aussi mis en place des sessions via visioconférence.

4. Les sessions sont très longues.
FAUX. La préparation à l’accouchement consiste en quatre séances d’une heure chacune. On laisse en général une à deux semaines entre chaque session.

5. La préparation à l’accouchement ne concerne que l’accouchement.
FAUX. Nous couvrons de nombreux sujets lors de nos séances. Nous abordons évidemment la gestion de la douleur, les signes du travail, le déroulement de l’accouchement, mais aussi l’allaitement, les soins donnés au bébé et ce tout nouveau rôle de parent. La préparation à l’accouchement permet aussi d’établir un lien de confiance et de compréhension avec les sages-femmes et d’apaiser les peurs et anxiétés des futurs parents.

6. La préparation à l’accouchement ne concerne pas que les futures mamans.
VRAI. Les futurs papas sont aussi encouragés à participer à deux des quatre sessions, que ce soit pour comprendre et épauler la future mère au cours du travail ou pour en apprendre plus sur les soins à donner au futur bébé.

7. La préparation à l’accouchement ne sert à rien pour un deuxième enfant.
FAUX. Chaque grossesse et chaque accouchement sont différents. De nombreuses mères préfèrent suivre de nouveau des cours pour rafraîchir leur mémoire, explorer des aspects qu’elles avaient oubliés, se sentir mieux préparées, mais aussi renouveler le lien avec les sages-femmes.

8. L’activité physique est essentielle pour bien se préparer.
VRAI. Il est vivement recommandé de maintenir une activité physique durant la grossesse, à moins qu’il n’y ait une contre-indication spécifique. Cela permet à la future maman de garder la forme et de se sentir bien dans sa peau.

9. La préparation à l’accouchement ne concerne que la préparation mentale.
FAUX. Il y a évidemment une grande partie des cours dédiée à la préparation mentale, mais nous mettons aussi l’accent sur la préparation physique pour faciliter le travail avec, par exemple, des étirements ou encore des exercices à faire.

10. La préparation à l’accouchement n’est pas nécessaire lorsque l’on accouche par césarienne.
FAUX. Une césarienne, cela se prépare aussi ! La future maman a de nombreuses questions sur le déroulement de l’accouchement, sur la suite et sur le retour à la maison. Nous essayons, à chaque séance, de couvrir tous les aspects des différentes grossesses et de ce qui peut se passer à l’accouchement pour préparer la future maman à tous les scénarios.

Pour bien préparer votre accouchement, n’hésitez pas à prendre rendez-vous avec notre équipe de sages-femmes sur le 401 95 00.

Une Saint-Valentin à la Clinique

Une Saint-Valentin pas comme les autres !

Chaque année, le 14 février marque la fête des amoureux, partout dans le monde. Moment idéal pour se retrouver avec sa moitié, les choses ne se passent pas toujours comme prévu, mais n’en sont pas moins merveilleuses. Retour sur une Saint Valentin pas comme les autres au service de maternité de la Clinique Bon Pasteur.

Alors que les amoureux s’apprêtent à célébrer ensemble la fête des amoureux, la maternité ne connaît, quant à elle, pas de répit. Le personnel médical doit assurer un service continu tandis que les futures mamans sont parfois surprises par l’arrivée imprévue – ou pas – d’une nouvelle addition.

Pour Rozie Alcide, sage-femme à la Clinique depuis 24 ans, la Saint-Valentin n’est pas réservée aux amoureux. « Cette fête célèbre d’abord l’amour avec un grand A, l’amour pour sa moitié, pour ses enfants, mais aussi pour ses collègues », explique-t-elle. Travaillant de jour en ce 14 février, c’est une journée bien remplie qui attendait Rozie, avec la naissance de quatre nouveaux bébés dans la matinée. Pour elle, il n’y a pas de plus belle façon de vivre ce jour spécial. « L’arrivée d’un enfant, en plus le jour de la Saint-Valentin, est un cadeau unique et symbolique, le fruit de l’amour entre un homme et une femme », poursuit-elle.

Même son de cloche chez Doline Calou, Home Attendant à la Clinique depuis bientôt 11 ans et pour qui la Saint-Valentin dépasse la seule fête des amoureux. « Nous sommes une équipe solidaire. Nous avons un lien, un amour et une harmonie et c’est aussi cela qui nous a permis de pouvoir passer des moments spéciaux ensemble pour la Saint-Valentin », dit-elle. Pour fêter ce lien d’amour, les collègues de garde en même temps que Doline ont ainsi marqué le coup en échangeant des chocolats et en partageant un beau moment d’amitié.

Si la Saint-Valentin a été particulièrement spéciale pour le personnel de la Clinique, elle l’a aussi été pour les mères venues accoucher. C’est le cas de Cindy Belle Etoile, dont la date d’accouchement était prévue pour le 15 février, mais qui a reçu une belle surprise anticipée avec l’arrivée de son second enfant un jour plus tôt. « C’est quand nous l’avons tenu dans nos bras que nous avons réalisé que c’était la Saint-Valentin. C’est comme s’il nous avait fait un cadeau en venant plus tôt pour marquer de bonheur le jour de notre amour », confie Cindy. Une Saint-Valentin peut-être différente, mais tout aussi exceptionnelle !