Dépression post-partum : quand le mental tire la sonnette d’alarme

Si le baby blues, souvent lié aux modifications hormonales post-accouchement, est plutôt courant après la naissance, la dépression post-partum toucherait, selon l’OMS, jusqu’à 20 % des nouvelles mères. Comment expliquer ce phénomène ? Quels sont les signes à surveiller ? Comment s’en sortir ? Le point avec Manon Luigi Monty, psychologue clinicienne.

Après neuf mois de bouleversement hormonal et un vécu de symbiose avec son bébé, il est totalement normal de se sentir quelque peu désemparée, voire déprimée. La fatigue et la chute hormonale n’aidant pas, on parle même d’une sensation de passage à vide pendant quelques jours, voire quelques semaines : c’est le fameux baby blues. Irritabilité, anxiété, vulnérabilité, sautes d’humeur, tristesse… Les symptômes sont multiples et se dissipent vite.

« La dépression du post-partum correspond, quant à elle, à un véritable syndrome dépressif. Les symptômes sont plus nombreux et beaucoup plus sévères », explique Manon. Pleurs fréquents inexpliqués, irritabilité, pensées suicidaires, anxiété sévère, épuisement, apathie, dévalorisation et incapacité à se projeter en tant que parent… À la différence du baby blues, ces symptômes persistent dans le temps et nécessitent une véritable prise en charge. Et attention, la dépression post-partum ne touche pas que les femmes ! Jusqu’à 20 % des nouveaux pères seraient, eux aussi, concernés.

S’il est difficile de déterminer avec certitude la cause d’une dépression post-partum, il existe de nombreux facteurs qui peuvent contribuer au déclenchement de la maladie : facteurs physiques, hormonaux, sociaux, affectifs, ou encore psychologiques… « La venue d’un premier enfant peut induire de grands bouleversements intérieurs : un réaménagement identitaire important, des processus de deuil – de sa vie d’avant, de l’enfant idéal, de la maternité idéalisée », poursuit-elle. Après un accouchement difficile, certaines mères peuvent même souffrir de stress post-traumatique.

Peut-on s’y préparer ? Selon la psychologue, un suivi pré-accouchement serait nécessaire pour les mères se sentant fragiles dès l’annonce de leur grossesse ou celles qui auraient déjà souffert de dépression ou d’anxiété avant ou pendant la grossesse. D’autres facteurs de risque, tels que la difficulté d’allaiter, la faible estime de soi, des problèmes conjugaux ou encore des traumatismes antérieurs, entreraient aussi en ligne de compte. « Si la dépression post-partum n’est pas traitée à temps, elle peut causer des souffrances chez le père comme la mère, mais aussi chez l’enfant, en entraînant des troubles de l’attachement entre enfant et parent, et en perturbant le développement cognitif, affectif et social de l’enfant », dit Manon.

Dès l’apparition des symptômes, il y a tout un travail à faire – un suivi psychologique permettra de travailler sur cette souffrance, mais aussi sur l’image de soi après une expérience si éprouvante, et, si nécessaire, un traitement médicamenteux s’il y a un risque suicidaire. « Si un travail psychothérapeutique n’est pas mis en place, les symptômes causés par les traumatismes seront handicapants au quotidien », continue-t-elle. Il ne faut surtout pas s’isoler, mais en parler autour de soi.

Si une personne semble présenter ces symptômes dans votre entourage, la première chose à faire est de lui offrir votre soutien, votre amour et votre écoute. « Cet événement doit être interprété comme un message rappelant à la mère la nécessité de prendre soin d’elle, tant physiquement que psychologiquement. Souffrir de dépression post-partum ne fait pas d’une femme une mauvaise mère. Avoir besoin d’aide arrive à tout le monde, à n’importe quel moment », conclut Manon.

Si vous pensez souffrir de dépression post-partum, nous avons toute une équipe de professionnels prêts à vous épauler pour surmonter cette épreuve. N’hésitez pas à les contacter au 401 95 00 ou à prendre rendez-vous avec Manon Luigi Monty au 5 258 44 66.

 

Tout savoir sur le vaccin contre la grippe saisonnière

Les températures commencent à fléchir et les soirées s’adoucissent. Plus de doute, l’hiver commence à poindre son nez ! Et avec son arrivée, l’apparition de la grippe saisonnière, à laquelle on peut se préparer grâce aux vaccins proposés par la Clinique. À qui s’adressent-ils ? Quand se faire vacciner ? Le Dr Veeraragoo, spécialiste en médecine interne, nous en dit plus.

Qu’est-ce que la grippe saisonnière ?

Le virus de la grippe saisonnière appartient à la famille des Orthomyxoviridae. Ces virus surviennent tous les ans, principalement en hiver, et attaquent toutes les populations dans le monde entier. Leur particularité est qu’ils mutent sans arrêt, ce qui fait qu’ils sont en évolution constante et ne sont jamais les mêmes chaque année. Si les symptômes peuvent changer d’une personne à une autre, certains sont assez communs et se retrouvent chez la plupart des personnes infectées comme, par exemple, les céphalées, la fièvre, un écoulement nasal, des myalgies, une faiblesse, et parfois des nausées et vomissements. La grippe est, la plupart du temps, anodine, mais peut entraîner des conséquences graves, pouvant aller jusqu’à l’hospitalisation ou même la mort, chez les populations à risque.

 

Qui est concerné par le vaccin ?

Le vaccin n’est pas obligatoire mais est fortement conseillé, en particulier pour certains groupes de personnes à risque. L’un des groupes ciblés est composé de personnes âgées car elles sont davantage à risque de développer des complications graves après avoir été infectées. En deuxième lieu, nous conseillons aussi aux enfants de 6 mois à 2 ans de se faire vacciner. Leur système immunitaire étant encore immature, ils ont tendance à développer des formes grippales plus intenses. En troisième lieu, les personnes atteintes de maladies chroniques telles que le diabète, l’asthme ou encore certaines maladies cardiaques, sont vivement encouragées à se faire vacciner. Enfin, les femmes enceintes peuvent, elles aussi, faire partie des personnes à risque car la grippe peut entraîner quelques complications, notamment des fausses couches ou encore un accouchement prématuré.

 

Quel est le moment idéal pour se faire vacciner ?

Étant donné que la grippe saisonnière a tendance à apparaître en hiver, il est conseillé de le faire avant le fléchissement de la température. Le moment idéal serait donc entre février et mars, mais le vaccin aura toujours son efficacité, quel que soit le moment où il est administré, car il offre au patient une protection sur 6 à 8 mois. Il doit ensuite être renouvelé chaque année à la même période.

 

Comment marche-t-il ?

Les deux vaccins proposés à la Clinique, Influvac et Vaxigrip, sont composés de virus inactivés. Cela veut dire qu’une fois l’injection faite, le virus ne peut pas se multiplier dans les cellules du corps et engendrer une grippe. Cela permet, en d’autres termes, de réveiller le système immunitaire et d’élaborer une réponse aux attaques futures. Si la défense immunitaire est déjà mise en place, la personne est déjà préparée à neutraliser le vrai virus avant qu’il ne fasse trop de dégâts. Comme ces virus changent chaque année, les vaccins sont continuellement remis à niveau selon les souches en circulation. Le vaccin Vaxigrip est, par exemple, un vaccin tétravalent et permet de préparer le système immunitaire contre quatre différents sous-types de grippe A et B actuellement en circulation.

 

Le vaccin occasionne-t-il des effets secondaires ?

Le vaccin de la grippe est en circulation depuis près de 60 ans ! Il a été étudié en long et en large et ne présente donc aucun danger. Cependant, il est possible, dans les 48 heures suivant l’injection, d’expérimenter des symptômes grippaux de type fatigue, nausées, écoulement nasal, fièvre ou encore perte d’appétit. Mais ces symptômes présentent une intensité plutôt moindre. Dans de très rares cas, une personne peut, à son insu, être allergique à l’un des composants du vaccin. Elle pourra donc présenter une réaction allergique dont la gravité est variable.

 

Quelle est l’efficacité du vaccin contre la grippe ?

Le taux d’efficacité du vaccin dépend de nombreux facteurs : l’état de santé de la personne, son âge, mais aussi le type de virus en circulation. En règle générale, le vaccin est efficace à 40-60%. Cela veut dire que l’on peut toujours attraper la grippe, mais la réponse immunitaire de notre système sera d’autant plus rapide car le corps reconnaît d’emblée le virus. Le virus, puisqu’il est déjà connu de notre système immunitaire, ne pourra pas se multiplier, entravant donc la contamination qui se fait, généralement, par les voies respiratoires. De plus, le vaccin reste efficace contre les souches qui le composent. Il peut donc arriver qu’une personne attrape un sous-type non couvert par le vaccin.

 

Quelles sont les démarches à suivre pour obtenir un vaccin ?

À la Clinique, il est nécessaire d’obtenir une prescription d’un médecin généraliste ou autre avant de se faire vacciner. La pharmacie délivrera ensuite le vaccin prescrit à la personne concernée. Il reste nécessaire d’avoir un avis médical avant injection car il n’est, par exemple, pas recommandé de se faire vacciner si l’on présente de la fièvre.

 

Mis à part la vaccination, quels sont vos conseils pour bien affronter l’hiver et la grippe saisonnière ?

Pour réduire le taux de contamination, notamment pour les cas symptomatiques, il est conseillé de mettre en place les mêmes précautions préconisées depuis l’avènement de la pandémie : port du masque, lavage de mains fréquent, distanciation sociale, utilisation de gel hydroalcoolique… Ensuite, une alimentation saine, faite de fruits et légumes frais, de repas équilibrés, permet aussi d’avoir un système immunitaire optimal. Il est aussi conseillé de faire du sport, ce dernier permettant d’oxygéner notre système et de booster notre immunité et notre moral. Enfin, si l’on souffre de comorbidités, il est nécessaire de faire tous les suivis qu’il faut. Une glycémie non contrôlée chez un diabétique souffrant de grippe peut avoir des conséquences néfastes. Il faut donc être à l’écoute de son corps et, surtout, d’en prendre soin.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter notre pharmacie au 401 95 00.

Préparer la venue de bébé : la plus-value de nos sages-femmes

Les couples attendant l’arrivée d’un bébé, surtout du premier, sont souvent un peu perdus quant à la gestion de la grossesse, et des détails pratiques autour de l’arrivée du nourrisson : comment gérer cette situation avant, pendant et après l’accouchement sans être dépassés par les évènements. Lumière sur les services de ces femmes (et hommes) qui offrent une pointe de sagesse qui fera toute la différence !

Les sages-femmes: ceux et celles qui aident à gérer les difficultés de la grossesse, la préparation à l’accouchement, et l’arrivée et le développement du nourrisson. En gros, prendre en charge la femme avant, pendant et après l’accouchement.

Pour les couples optant pour un suivi et un accouchement dans le privé, l’option de la sage-femme n’est pas toujours proposée. Ainsi, plusieurs couples n’ont pas les informations nécessaires concernant ce corps de métier. Pour Nathalie Templin, sage-femme à la clinique du Bon Pasteur, le rôle de la sage-femme est de faciliter tout le processus autour de l’accouchement pour les parents-en-devenir.

«Les jeunes couples, surtout ceux ayant peu d’expérience dans le domaine, ont la possibilité, à travers les cours dispensés par les sages-femmes, de se préparer psychologiquement et pratiquement à l’arrivée du nourrisson. Ces cours sont dispensés à la Clinique du Bon Pasteur en 4 sessions avant l’accouchement”. Les futures mamans ont ainsi des conseils pratiques sur diverses thématiques : les exercices et les techniques de respiration et de relaxation pour l’accouchement, ou encore les détails à savoir autour de l’allaitement. Les deux dernières sessions parlent du déroulement de l’accouchement, et de l’étape post-accouchement, et elles sont aussi ouvertes aux conjoints car on y aborde la question du rôle du papa. Il y a aussi des exercices pratiques sur comment donner le bain au nourrisson, etc. Il est à noter que ces cours sont aussi ouverts à ceux qui décident d’accoucher dans d’autres établissements.

Ce service ne s’arrête pas là, puisque qu’il y a aussi une session après l’accouchement sur le développement de l’enfant dès le premier jour, et ce jusqu’à un an. Ce cours, dispensé par une professionnelle de la petite enfance, Nadine Fanchette, est ouvert au couple.
Nathalie Templin encourage donc toute personne à se renseigner au sujet des cours de préparation à l’accouchement dispensés à la Clinique du Bon Pasteur en appelant la Clinique et en demandant Nathalie ou Rozie à la maternité.

La pharmacie Bon Pasteur : joindre l’utile à l’agréable

Pratique, flexible et convivial sont les maîtres-mots pour décrire le service de la pharmacie de la clinique du Bon Pasteur. Située à l’intérieur de la clinique, cette pharmacie, récemment rénovée et agrandie est ouverte à tous, et est extrêmement commode, non seulement pour ceux qui consultent un médecin à la clinique mais pour n’importe qui ayant besoin de médicaments, même en soirée ou en weekend.

Nombreux d’entre nous nous sommes retrouvés pressés, et à galérer pour trouver un médicament en urgence, à chercher désespérément un stationnement, ou encore à chercher une pharmacie ouverte en soirée, avec un personnel capable de nous conseiller au besoin.

La clinique de Bon Pasteur a tous ces avantages, et plus encore ! Dotée d’un personnel de 2 pharmaciens et 8 préparateurs en pharmacie, il y a toujours quelqu’un qui est au service de la clientèle avec le professionnalisme requis. Pour ce qui est de l’accessibilité, la clinique étant dotée de deux aires de stationnement gratuites pour sa clientèle, n’importe qui peut y accéder très facilement.

Et quid du prix des médicaments ? Certains pourraient penser que les prix sont plus élevés, la pharmacie étant rattachée à une clinique privée. «Pas du tout » nous rassure avec le sourire Noorina Goolamnobee, la pharmacienne en charge. «Les prix des médicaments sont fixés par le Ministère du commerce, et nos prix sont donc alignés sur ceux des autres pharmacies de l’île ».

De plus, fini les nombreux arrêts dans plusieurs pharmacies afin de trouver les médicaments prescrits par votre médecin. A la pharmacie Bon Pasteur, vous pourrez trouver la plupart des médicaments prescrits par les docteurs qui consultent à la clinique du Bon Pasteur.

En plus d’être ouverte de 8 am à 9pm tous les jours, y compris les week-ends, et jours fériés, la pharmacie accepte les paiements en espèces ou par carte bancaire. Ainsi, avec sa pharmacie « retail » rénovée et plus spacieuse, la clinique du Bon Pasteur, nous offre un service de santé encore plus inclusif !

La clinique du Bon Pasteur : mariage réussi entre modernité et ambiance familiale et accueillante

Faire vivre la philosophie des sœurs du Bon et Perpétuel Secours qui géraient la clinique du Bon Pasteur au siècle dernier, tout en y apportant une touche de modernité, c’est le pari que s’est lancé le Dr François Tadebois, directeur de la clinique. Ainsi, pour lui, l’établissement demeure une clinique familiale, même si les infrastructures ont connu des améliorations conséquentes au fil des années, améliorations qui ne s’arrêteront pas là…

Beaucoup ne le savent peut-être pas, mais la clinique du Bon Pasteur est la plus ancienne clinique privée du pays ! Fondée en 1932, elle a appartenu à la congrégation du Bon et Perpétuel Secours. Une belle photo des sœurs posant tout-sourire devant le bâtiment original est d’ailleurs accrochée à la réception de la clinique aujourd’hui, comme pour nous remémorer ces souvenirs du siècle dernier. Le diocèse a pris le relais jusqu’à ce que la clinique soit vendue en 1997.
Si c’est dans les vieilles marmites que l’on fait les meilleures soupes, la riche histoire de la clinique du Bon Pasteur est aujourd’hui le socle sur lequel repose la philosophie même de la clinique. Comme l’explique le Dr François Tadebois, directeur de la clinique du Bon Pasteur, la philosophie même des services de la clinique aujourd’hui est imprégnée de la vision qu’avaient les sœurs du Bon et Perpétuel secours à l’époque.

«Nous avons racheté la clinique du diocèse en 1997. Notre but dès lors, et jusqu’aujourd’hui, a été de faire perdurer les valeurs développées depuis la création de l’établissement à travers nos services : d’être une petite clinique familiale, ou les gens se sentent à l’aise et où une relation de confiance est établie entre le soignant et le patient ». Ces valeurs perdurent, même si la nouvelle direction de la clinique y a amené une touche de modernité.

Ainsi, depuis 1997, une progression se fait graduellement sentir : les conditions de travail du personnel sont améliorées, tout comme les infrastructures et les services médicaux. A titre d’exemple, les services d’ophtalmologie sont d’un très bon niveau, de même que les services de maternité, ou de chirurgie abdominale. Le bloc opératoire a aussi été considérablement rehaussé et offre un centre d’excellence pour les traitements de la cataracte ou encore la chirurgie orthopédique et autres traitements. Les services de radiologie y ont aussi été développés.

Et la clinique ne s’arrêtera pas en si bon chemin, car des projets d’avenir, le Dr Tadebois en a plein la tête : « Nous voulons ajouter des services, revoir le fonctionnement des consultations, améliorer encore la salle d’opération, afin d’être équipés pour entrer dans la haute technologie médicale. »
Cependant, malgré cette vision concernant le développement de la clinique, le Dr Tadebois reste très terre à terre. La clinique garde et gardera toujours son accueil et son côté familial, et n’aspire pas à devenir une structure ultrasophistiquée ou se diluera petit à petit cette philosophie de base. « Nous ne sommes pas là pour arnaquer nos patients, mais pour offrir un service de qualité, tout en préservant cette ambiance familiale et cette hospitalité qui est ressentie dès que quelqu’un franchit la porte de la réception de la clinique ».

Et pour cause, sur cette photo en noir et blanc à la réception, les bonnes sœurs sont témoins de cet accueil chaleureux à la réception, comme pour s’assurer que leur philosophie survit à l’épreuve du temps. Car les patients retrouvent toujours, près d’un siècle plus tard, la douceur de l’accueil, rehaussé d’un service de haut niveau, se sentant ainsi toujours en confiance pour remettre leur santé entre les mains des professionnels de la clinique du Bon Pasteur.

Le Covid-19 : 10 précautions de base

Le Coronavirus : Quels sont les symptômes ??

Les Coronavirus (CoV) englobent toute une famille de virus qui s’étend, provoquant ainsi toute une gamme de maladies, allant du simple rhume, jusqu’à certains syndromes respiratoires plus aigus. Dans le cas du Covid-19, les signes et symptômes rapportés incluent fièvre, fatigue et toux sèche. Certains peuvent développer douleurs, écoulement ou congestion nasale, maux de gorge ou diarrhées. Bien que ces symptômes apparaissent progressivement, certains peuvent ne présenter aucun symptôme même s’ils sont infectés, et peuvent ainsi, sans le savoir, transmettre le virus à autrui. Même si une personne sur 6 présentera des symptômes assez graves, les personnes les plus à risques sont les personnes âgées et celles qui ont d’autres problèmes de santé (hypertension artérielle, problèmes cardiaques ou diabète).

 

Il est primordial de prendre des précautions de base :

 

Les précautions à prendre

  1. Lavez-vous régulièrement les mains avec de l’eau et du savon (ou une solution hydro alcoolique) afin de tuer le virus s’il est présent sur vos mains.
  2. Couvrez-vous la bouche et le nez en cas de toux ou d’éternuement avec le pli du coude ou avec un mouchoir (et jetez le mouchoir immédiatement après dans une poubelle fermée et lavez-vous les mains) afin d’éviter la propagation des virus.
  3. Evitez de vous toucher les yeux, le nez ou la bouche car les mains peuvent être en contact avec des surfaces où le virus est présent, et en touchant ces parties de votre visage, vous pouvez être infecté par le virus.
  4. Maintenez, autant que possible, une distance d’au moins 1 mètre avec les autres personnes, en particulier si elles toussent, éternuent ou ont de la fièvre, car ce faisant, elles projettent de petites gouttelettes contenant le virus. Si vous êtes trop près, vous pouvez ainsi inhaler le virus.
  5. Evitez de vous serrer les mains, de même que les embrassades, car ces simples geste peuvent causer une transmission du virus. Préférez plutôt un signe de la tête ou de la main.
  6. Utilisez un masque seulement si vous présentez des symptômes du Covid-19, ou si vous êtes en contact direct avec quelqu’un qui présente des symptômes. Les masques étant en pénurie déjà dans plusieurs pharmacies chez nous, il serait plus juste de les laisser à la disposition de ceux qui présentent des symptômes, et qui sont plus susceptibles de transmettre le virus.
  7. Soyez conscients que les gants en caoutchouc ne préviennent pas la transmission du virus, car si le virus se trouve sur les gants, se toucher le visage peut entrainer un risque de contamination.
  8. Si quelqu’un qui présente des symptômes vous a rendu visite, nettoyez les surfaces avec un désinfectant ordinaire, évitez de vous toucher le visage, et lavez-vous les mains. En fonction des surfaces, de l’humidité, de la température, etc, le virus peut y vivre quelques heures à plusieurs jours. Il est à noter que certaines personnes peuvent être porteuses du virus sans présenter de symptômes, et il est ainsi recommandé de nettoyer régulièrement votre maison.
  9. Suivez les directives des autorités. Lorsqu’un confinement est décrété, ne sortez qu’en cas de nécessité extrême, et suivez les précautions de base afin de vous protéger du Covid-19. Cela est d’autant plus important si vous avez chez vous des personnes âgées ou vulnérables, à qui vous pourriez ainsi transmettre le virus sans même en être conscient.
  10. Si vous présentez des symptômes du Covid-19, appelez le 8924.

 

Où obtenir des informations fiables ?

Le nombre d’informations inexactes et surtout alarmistes qui ont été publiées dans certains médias et sur les réseaux sociaux peuvent donner inutilement lieu à une panique générale. Il est donc conseillé de se renseigner sur le site internet et les réseaux sociaux de l’Organisation Mondiale de la Santé comme Facebook, ou Twitter. Le site du Ministère de la santé et du bien-être prévu à cet effet publie aussi des informations utiles, mises à jour régulièrement.

 

Rappelons-nous que nous avons une responsabilité envers la société, nos proches et nous-mêmes.  Prenons les précautions nécessaires et respectons les consignes du Gouvernement.  Ainsi nous contribuons à la protection de nos proches, de nos concitoyens et de nous-mêmes.

Article rédigé par Nathalie Rose ; Source : World Health Organisation (WHO)

Le rôle de parent durant le confinement et le déconfinement

 

Prendre soin de soi : petits conseils de l’OMS

  • Vous êtes anxieux, mais vous n’êtes pas le seul. Confiez-vous à quelqu’un, et évitez le trop plein de réseaux sociaux, qui peuvent augmenter voter stress.
  • Lorsque vous avez un peu de temps pour vous, par exemple lorsque vos enfants sont au lit, faites quelque chose de relaxant ou d’amusant, comme une liste de choses que vous aimeriez faire aussitôt que le confinement sera levé !
  • Prenez quelques minutes pour une relaxation : asseyez-vous confortablement, fermez les yeux et analysez vos pensées, vos sensations physiques et émotionnelles : sont-elles plutôt positives ou négatives ? Écoutez votre souffle lorsque vous inspirez ou expirez, et relativisez en vous disant que vous allez bien. Concentrez-vous sur votre respiration encore quelques instants, et lorsque vous vous sentez prêts, ouvrez les yeux à nouveau.
  • Si vous n’êtes pas dans une situation où vous pouvez faire une relaxation, le fait de prendre quelques respirations profondes peut vous aider à vous détendre.

 

De plus, avec le déconfinement, vos enfants seront amenés à graduellement reprendre contact avec le monde extérieur. Les jeunes sont sans doute impatients, mais certains peuvent avoir une certaine angoisse à être en contact avec le Covid-19. Selon l’OMS, il est important de pouvoir parler ouvertement et rassurer ses enfants au sujet du Covid-19

 

Préparez vos enfants au déconfinement : Quelques conseils.

  • Engagez la conversation avec eux, écoutez les lorsqu’ils s’expriment au sujet de la maladie et de leurs éventuelles angoisses.
  • Evaluez leurs connaissances, recadrez-les au besoin et répondez à leurs questions en toute franchise.
  • Rassurez-les s’ils sont angoissés
  • Expliquez-leur qu’on peut avoir de l’empathie pour les personnes qui ont été malades à cause du Covid, et qu’il ne faut pas avoir peur d’elles si les médecins ont dit qu’elles étaient guéries.
  • Racontez-leur des histoires au sujet de la bravoure du personnel médical qui les ont soignés.
  • Rappelez-leur qu’il y a énormément d’intox qui circulent au sujet du Covid, et que les informations de l’OMS et de l’UNICEF sont des sources d’information fiables.

 

L’équipe de la clinique du Bon Pasteur vous souhaite donc du courage pour cette fin de confinement et pour la reprise. Et si ces dernières semaines ont été particulièrement dures pour vous ou vos enfants, et que vous aimeriez un soutien professionnel pour vous aider à mieux gérer cette situation après le déconfinement, n’hésitez pas à appeler la clinique au 401-9500 afin de prendre un rendez-vous avec nos psychologues.

Article rédigé par Nathalie Rose ; Source : World Health Organisation (WHO)

Déconfinement : rassurer et protéger vos enfants

Voici quelques conseils de Julien Quenette, Docteur en psychologie du développement et consultant à la Clinique Bon Pasteur, pour vous aider à rassurer et à protéger vos enfants

 

  1. Être reconnaissant envers nos enfants et pourquoi pas les féliciter d’avoir si bien respecté les règles du confinement bien que les conditions aient été compliquées.

Nous devons reconnaître tous les efforts faits par la famille pendant ce temps de confinement.

En tant qu’adulte ces nouvelles dispositions ont été très difficiles à accepter et pas évidentes à tenir au quotidien. Pour les enfants, ces nouvelles routines ont été tout aussi difficile à adhérer. En les félicitant vous encouragez leur sentiment d’appartenance et vous renforcez leur confiance en soi. Dans la même dynamique vous pouvez leur donner de nouvelles responsabilités pour les deux mois à venir afin de vous aider à la maison pendant que vous êtes au travail.

 

  1. Prendre un temps pour écouter et accepter le ressenti de vos enfants

Il va être d’autant plus difficile pour les enfants d’accepter et de continuer à rester enfermé pendant encore deux mois. Interrogez vos enfants sur ce qu’ils ressentent à ce sujet. Dites-leur que c’est tout à fait normal de ressentir cette colère, cette injustice ou cette inquiétude car oui ils se sentiront aussi inquiets pour leurs parents qui vont se retrouver exposés au virus. Utilisez des mots adaptés à l’âge de l’enfant et pour les plus petits, des activités telles que le dessin ou des histoires permettent d’aborder ces sujets de façon ludique. Il ne faut surtout pas minimiser l’impact que pourrait avoir cette nouvelle situation et sur ce que ressent votre enfant. Vous pouvez planifier des temps de paroles en famille à la fin de chaque journée pour faire le point avec vos enfants, les rassurer sur la journée que vous avez passée dehors et prévoir ce que vous ferez demain.

 

  1. Gardez une bonne organisation des journées pour vos enfants

Être enfermé depuis 2 mois a amené les familles à se réorganiser, à planifier chaque journée, à mettre en place des routines précises et à prendre du temps pour s’écouter. Pour certains cela a été plus difficile que pour d’autres mais il ne faut en aucun cas que cette dynamique change avec le déconfinement. L’enfant a besoin d’un cadre sécurisant et bienveillant. Malgré les changements qui vont survenir à partir du 1er juin, il est recommandé de garder les mêmes routines en essayant de s’adapter au mieux. Certains enfants seront amenés à rester chez leurs grands-parents ou alors sous la surveillance d’un autre adulte, et il est important qu’ils/elles puissent s’appuyer sur une organisation et des règles qui auront été définies ensembles. Penser à impliquer vos enfants dans les décisions et l’organisation permet de renforcer le sentiment d’appartenance et d’encourager la coopération au sein de la famille.

Inspirations 

L’hiver et l’arrivée de la grippe saisonnière.

Symptômes

Comme chaque année, nous assistons à une poussée de cas de grippe saisonnière en hiver. Selon l’Organisation mondiale de la Santé, les symptômes peuvent aller de l’apparition brutale d’une forte fièvre, de toux, d’écoulement nasal, de douleurs diverses comme les migraines, douleurs musculaires, ou articulaires et maux de gorge. La majorité de personnes atteintes de la grippe saisonnière guérissent en une semaine sans avoir besoin de traitements. Cependant, elle peut s’aggraver, allant même jusqu’à causer la mort.

Transmission

La transmission peut se faire par gouttelettes respiratoires ou par contact direct. Tout le monde n’est cependant pas égal face au virus, des groupes de personnes étant plus vulnérables à la grippe saisonnière que d’autres : femmes enceintes, personnes âgées de plus de 65 ans, enfants de 6 mois à 5 ans, personnes souffrant de problèmes de santé chroniques, et personnel médical.

Prévention

La meilleure prévention contre la grippe saisonnière demeure le vaccin, selon le Dr Roland Donat, spécialiste des maladies respiratoires. « Bien qu’ils ne protègent pas à 100%, plus on en fait, plus les vaccins nous protègent ». Des vaccins efficaces contre la grippe saisonnière existent depuis plus de 60 ans. Ayant une validité d’un an, le vaccin peut s’avérer très efficace comme moyen de prévention chez les adultes en bonne santé. En revanche, s’il est moins efficace pour prévenir la grippe chez les personnes âgées, il pourra réduire les complications liées au virus, notamment les décès chez nos aïeuls. Bien que le vaccin soit recommandé à tout le monde, il est surtout important pour les personnes plus vulnérables à la grippe saisonnière, de même que pour les personnes vivant avec ou s’occupant de personnes à haut risque. Il ne faut cependant pas oublier qu’avoir un mode de vie sain et faire du sport est un moyen efficace de se protéger des maladies en général.

 

L’hiver etant à nos portes, le meilleur moyen de gérer la grippe saisonnière est de consulter un médecin en cas de symptômes persistants, et/ou de se faire vacciner. N’hésitez donc pas à prendre contact avec les secrétaires de la clinique du Bon Pasteur sur le 401 9500, où le Dr Donat consulte les lundis, mercredis, vendredis et samedis de 9.00 à midi.

Post-confinement et le retour à l’école des tout-petits : gérer le stress en tant que parent

Certains parents sont inquiets. Force est de constater cependant que cette anxiété ne vient pas particulièrement d’une éventuelle exposition à la COVID-19 pour leurs enfants. En effet, interrogés à ce sujet, plusieurs parents avouent ne pas être inquiétés à ce stade de la COVID-19, mais avouent que cette inquiétude viendra plutôt à l’heure de la réouverture des frontières, ou avec une éventuelle deuxième vague de la COVID 19 à Maurice.

Mais nous n’en sommes pas là ! En effet, plusieurs parents ayant des enfants en bas âge avouent être plutôt inquiets à l’idée de se séparer de leurs petits bouts de chou avec qui ils ont lié un sentiment d’attachement très fort durant le confinement : «En quittant mon fils à la crèche, je pensais qu’il aurait été déchiré de la séparation, mais il était tout content de se retrouver entouré de jeunes enfants de son âge. J’ai très vite réalisé que c’était surtout moi qui étais déchirée, et qu’il fallait que je prenne soin de moi! » nous avoue Estelle, une jeune maman.

Point de vue partagé par Julien Quenette, Docteur en psychologie du développement et consultant à la Clinique Bon Pasteur. «Bien préparer les enfants, c’est avant tout bien préparer les parents. Comme le disait la pédiatre et psychanalyste française Françoise Dolto, pour bien éduquer les enfants, il faut d’abord soigner les parents ».

Mais comment mettre cela en pratique dans le cas du déconfinement des tout petits ? Comme l’explique le psychologue, «il convient de pouvoir lâcher prise et garder en tête qu’un enfant a besoin de se retrouver avec d’autres enfants en bas âge pour son épanouissement personnel. Mais aussi et surtout, il faut pouvoir parler à l’enfant de ce qu’on ressent, d’utiliser cette situation pour, dès son plus jeune âge, instaurer un dialogue en famille sur nos émotions. Et il ne s’agit pas là de transférer notre stress à nos tout petits, mais de dialoguer. De plus, ne pas en parler véhicule aussi des émotions ; cela peut, indirectement, l’affecter encore plus ».

Ainsi, si un parent est stressé, voire angoissé à l’idée de devoir se séparer de son enfant en bas âge à la reprise des classes, c’est une belle opportunité de s’asseoir en famille et de partager ce ressenti. « Dans notre société, on a peur de parler de ce qu’on ressent, et de ce qui peut être perçu comme de la faiblesse. Cependant cette pratique permet d’encourager nos enfants à parler de ce qui peut être perçu comme de la faiblesse. De plus, c’est là un moyen de développer l’intelligence émotionnelle de nos petits : apprendre à gérer ses émotions en mettant des mots dessus ».

Certes l’angoisse de la COVID-19 sera bientôt là, lorsque nous rouvrirons nos frontières, et il faut pouvoir préparer nos enfants à cela. « C’est justement à travers le dialogue avec nos enfants que nous pourrons mieux préparer nos enfants et mieux nous préparer nous-mêmes à cette situation. Mais il convient de pouvoir être vrai avec nos enfants, dès leur plus jeune âge. Et si ce lien d’attachement a permis à certaines familles de se recentrer sur elles-mêmes durant le confinement, il convient maintenant, avec le déconfinement, de pouvoir cultiver ce lien en gardant des moments pour la famille ».

Mettre des mots sur ses maux. Avec nos tout-petits. Voilà la clé…