Nos infirmières, notre avenir: partage d’Indira Seeboo

Nos infirmières, notre avenir: tel est le thème de la Journée internationale des infirmières qui est célébrée en ce vendredi 12 mai. Cette année, Le Conseil International des Infirmières tient à mettre l’accent sur les défis sanitaires mondiaux afin d’améliorer la santé partout dans le monde tout en s’assurant que le personnel infirmier soit protégé, respecté et valorisé.

Indira Seeboo, comptant 33 ans de service à la clinique Bon Pasteur, dont 15 ans au sein de la maternité, a travaillé dans plusieurs unités durant sa carrière. Selon elle, l’entraide et le soutien entre collègues est essentiel au quotidien. Aujourd’hui, elle assiste les sages-femmes en procurant des soins aux futures mamans et aux nouveaux nés.

Elle même mère de 4 enfants,  Indira nous confie qu’il faut aimer ce travail, avoir une passion et que pour elle, avoir beaucoup d’argent sans enfants c’est inutile. Bien que ce ne soit pas toujours facile d’élever un enfant, c’est pour elle une chance, une grâce d’en avoir.

Opération de la cataracte : et après ?

Votre médecin est d’avis que vous devriez vous faire opérer de la cataracte…

À quoi vous attendre dans les jours qui suivent l’opération ? Quelles sont les précautions à prendre ? Le Dr Li Yim, ophtalmologue à la Clinique Bon Pasteur, répond à toutes nos questions.

À quoi s’attendre les jours suivant l’opération ?

Bien que l’opération de la cataracte soit en général indolore, il est possible de ressentir une gêne ou une douleur durant les heures suivant l’intervention. Cependant, celle-ci doit passer assez rapidement. On observe aussi souvent une hémorragie dans la partie blanche de l’œil ; celle-ci devrait durer 5 à 7 jours. La vision sera floue après l’intervention mais reviendra peu à peu à la normale – après 2 heures pour une anesthésie locale.

Il est aussi normal que la pupille reste dilatée pendant 12 à 24 heures. Enfin, on peut noter, dans certains cas, une sensibilité accrue à la lumière ou encore l’impression d’observer des « mouches » ou corps flottants. Tout devrait se rétablir en 4 semaines.

Quelles sont les précautions à prendre le soir de l’intervention ?

Il est normal de ressentir une certaine irritation dans l’œil à chaque clignement. On peut donc prendre un peu de paracétamol pour atténuer cette gêne. Mis à part cela, on doit garder sur les yeux la coque protectrice et ce jusqu’au matin. La première nuit, on laisse l’œil se reposer et on n’applique pas de gouttes oculaires.

Et le lendemain ?

Vous pouvez vous débarrasser de la coque protectrice dès le réveil. Attention à ne pas vous frotter l’œil ! Vous pouvez néanmoins le nettoyer à l’aide d’un coton imbibé d’eau tiède et bouillie au préalable, mais sans exercer de pression !

Vous pouvez commencer votre traitement de gouttes oculaires – Pred Forte et Exocin – avant la visite postopératoire. Veillez à bien agiter les flacons avant utilisation, puis administrez une goutte de chaque flacon dans chaque œil à 5 minutes d’intervalle, une opération à répéter toutes les 4 heures durant les heures de veille. La durée du traitement varie selon le médicament prescrit : on conseille par exemple d’arrêter Exocin après 1 semaine, mais de continuer Pred Forte pendant un mois.

Y a-t-il des précautions particulières à observer ?

Oui, évidemment. On doit, pendant la première semaine, absolument éviter de se frotter les yeux. On doit aussi veiller à ne pas y introduire de poussière, de shampooing ou de savon. On évite aussi de se maquiller ou de mettre des crèmes dans la région des yeux pendant une quinzaine de jours.

Vous pouvez cependant reprendre vos activités : pas de restrictions alimentaires, vous pouvez même regarder la télévision et lire votre livre le lendemain de l’opération ! Assurez-vous de bien vous laver les mains régulièrement durant la journée.

Restez à l’écoute de votre corps : si, après votre visite postopératoire, vous ressentez des douleurs, des rougeurs supplémentaires ou si vous remarquez une baisse de votre vision, des flashes de lumière, des corps flottants ou encore une impression de voile sur l’œil, n’hésitez pas à contacter votre ophtalmologue.

Pour plus d’informations, appelez-nous sur le 401 95 00 ou en envoyez-nous un message par WhatsApp sur le 5 835 38 86.

Gastro-entérite chez le bébé : les gestes à adopter

Alors qu’elle ne devrait représenter qu’une gêne passagère, la gastro-entérite, qui est une infection du tube digestif, peut parfois avoir des conséquences néfastes chez le nourrisson et le jeune enfant. Vomissements, diarrhée, crampes abdominales, fièvre, perte d’appétit… Comment la prévenir ? Dr Alleesaib, pédiatre à la Clinique Bon Pasteur, nous éclaire.

Nous connaissons tous la gastro-entérite… Moment pas très agréable à passer, elle se résout en général après quelques jours. Pourtant, si elle semble bénigne chez l’adulte, elle peut rapidement s’avérer dangereuse chez le bébé et le jeune enfant. « La diarrhée causée par la gastro-entérite correspond à la première cause de mortalité infantile en Afrique », dit le Dr Alleesaib. Un fait glaçant, qui s’explique le plus souvent par un accès restreint à une eau saine.

« Nous voyons en effet les cas de gastro-entérite augmenter à chaque changement climatique, lors des périodes cycloniques, de pluie torrentielle ou d’orage », poursuit-elle. La raison : l’eau peut être contaminée par les deux virus principalement responsables de la gastro-entérite chez les tout-petits : le norovirus et le rotavirus. Comment donc s’en protéger ? Comme premier geste de prévention, il existe un vaccin oral à administrer à 6 et 10 semaines de vie – pour les bébés nés à terme – pour lutter contre le rotavirus.

« La gastro-entérite est extrêmement contagieuse. Il faut donc s’assurer de bouillir l’eau que l’on donne à l’enfant, de bien se laver les mains, mais aussi de nettoyer chaque surface soupçonnée d’avoir été contaminée – par une fuite de couche ou par une personne infectée », explique le Dr. Bonus : pour les mamans allaitantes, l’allaitement représente le meilleur remède et aurait même un effet protecteur contre le risque de diarrhées à rotavirus, en particulier chez les nourrissons de moins de 6 mois.

Comment reconnaître un enfant infecté ? « Le bébé aura plus de 10 selles liquides par jour, sera enclin à pleurer et à être grognon, aura des coliques, des vomissements et parfois une poussée de fièvre… Il présentera aussi une baisse de poids et une perte d’appétit », répond le Dr Alleesaib. Le principal danger de la gastro-entérite reste le risque de déshydratation, une réelle urgence car les conséquences peuvent vite s’avérer sérieuses : complications neurologiques, rénales, cardiovasculaires et, dans des cas plus graves, la mort.

Les signes à surveiller qui peuvent signaler une déshydratation sont nombreux. « L’enfant présentera une peau sèche, aura moins de larmes, ses couches ne seront pas mouillées, ses yeux seront cernés, sa fontanelle creuse… », continue le Dr. La seule solution : continuer à hydrater l’enfant. L’allaitement, moyen de réhydratation par excellence, doit donc être poursuivi. « Pour les enfants qui boivent du lait maternisé, on privilégie les formules adaptées à la gastro-entérite et qui sont sans lactose pour ne pas exacerber la diarrhée », souligne-t-elle. On peut aussi donner à son enfant des sachets de réhydratation jusqu’à ce que la production d’urine soit revenue à la normale.

Dans le cas d’un nourrisson allaité souffrant d’une gastro-entérite, on recommande à la maman de boire beaucoup d’eau et d’éviter les fritures et les plats épicés. « Si le bébé est diversifié, on opte pour des féculents du type pâtes, roti sec, manioc, riz ou encore pain », dit le Dr. On favorise aussi les aliments qui durcissent les selles ou ralentissent le transit intestinal comme la purée de carotte, la compote de banane ou de pomme. On évite par contre les aliments riches en fibres, notamment les légumes verts.

Si vous pensez que votre enfant souffre de gastro-entérite, n’hésitez pas à prendre rendez-vous avec l’un de nos professionnels en appelant sur le 401 95 00 ou en envoyant un message par WhatsApp sur le 5 835 38 86.

Univers digital : Tour d’horizon avec Bhavna

Savez-vous que c’est une femme qui a inventé en 1843 le premier véritable programme informatique ? Dans un domaine jusqu’ici essentiellement masculin, elles ont pourtant été nombreuses à faire avancer ce secteur ! En 2023, c’est l’inclusion des femmes dans le monde digital qui est mise à l’honneur. Une thématique qui nous touche particulièrement à la Clinique Bon Pasteur puisque notre propre chef du département IT… est une femme !

Ada Lovelace, Hedy Lamarr, Evelyn Boyd Granville… De nombreuses femmes ont marqué le monde de l’informatique de leurs découvertes avant de retomber dans l’oubli. Et pourtant, ce secteur n’aurait jamais été ce qu’il est sans elles ! Aujourd’hui, avec les luttes pour la parité hommes-femmes dans le travail, ces dernières s’infiltrent de plus en plus dans cet univers informatique qui était jusqu’alors plutôt réservé aux hommes.

C’est le cas de Bhavna Beedasee, Information Technology Manager à la Clinique Bon Pasteur. Si elle est entourée de femmes dans son environnement de travail, ils ne sont, avec son collègue Christopher, que deux dans son équipe informatique. Une parité parfaite ! Son travail est intense car elle doit s’assurer que les opérations de la Clinique fonctionnent de façon optimale, et ce en permanence.

« Cela représente un énorme challenge car nous devons toujours être sur le qui-vive. Il arrive qu’on m’appelle en plein milieu de la nuit pour résoudre des problèmes informatiques », confie Bhavna. Un travail qui demande donc beaucoup de disponibilité, de flexibilité et de réactivité, ce qui n’est pas sans plaire à cette dernière. « J’adore mon travail, j’aime trouver des solutions aux problèmes et apprendre toujours plus chaque jour. J’essaye constamment de m’améliorer et d’être un leader pour les autres », explique-t-elle.

En 2023, elle s’attaque d’ailleurs à un défi de taille : automatiser entièrement les opérations de la Clinique à travers son Hospital Information System. Une initiative logique puisque, selon Bhavna, nous vivons aujourd’hui dans un monde essentiellement digital. À travers cette automatisation, la Clinique sera en effet moins dépendante du papier, mais pourra aussi se consacrer totalement à ses patients et à son cœur de métier : une écoute et des soins empreints d’humanité.

Passionnée d’informatique, Bhavna ne l’a pas toujours été ! Particulièrement intéressée par la science, c’est une bourse en informatique qui lui ouvre cette nouvelle voie. Un heureux hasard puisqu’elle y découvre sa vraie passion. Aujourd’hui à la tête du département d’informatique de la Clinique Bon Pasteur, elle voit avec bonheur de plus en plus de femmes s’intéresser à cet univers. « Je pense qu’il y avait avant tout un énorme manque de confiance qui empêchait les femmes de se lancer car on leur avait dit que c’était un monde d’hommes », dit-elle.

Pour elle, cette parité qui se profile présente de nombreux avantages. « La femme agit le plus souvent avec patience et sait gérer de nombreux défis », poursuit-elle. Des qualités essentielles pour modeler le monde digital de demain ! Aux filles et femmes qui souhaiteraient se lancer, Bhavna conseille de ne surtout pas hésiter. « Aujourd’hui, travailler dans l’informatique, ce n’est pas travailler derrière un écran et programmer ! L’informatique touche à presque tous les domaines, du médical à l’aviation, et offre d’innombrables opportunités », ajoute-t-elle.

Un discours qui, nous l’espérons, en inspirera plus d’une !

Imagerie pulmonaire à la Clinique : des outils de diagnostic précis et efficaces

Vos poumons font, au quotidien, un travail extraordinaire : celui d’apporter de l’oxygène dans le sang et d’évacuer le dioxyde de carbone produit par les cellules. Il arrive néanmoins qu’ils soient touchés par des affections, notamment liées au tabac. Direction le service de radiologie avec le Vishal Dhomun, chef technicien en radiologie, et Dr Deerpalsing, pneumologue à la Clinique Bon Pasteur.

« La première chose à faire lorsque l’on reçoit un patient qui présente des troubles pulmonaires est d’établir un historique précis des symptômes et des facteurs de risque, tels que le tabagisme, qui peuvent prédisposer à la maladie pulmonaire obstructive chronique ou le cancer des poumons », commence le Dr Deerpalsing. De nombreuses choses peuvent mener à demander des tests plus poussés : par exemple, si le patient a fumé depuis plus de 20 ans et s’il présente une toux chronique, un essoufflement, beaucoup de crachats hors infection, ou encore des douleurs pulmonaires. Il existe de nombreuses modalités d’investigation telles que les tests sanguins, la spirométrie et les tests radiologiques pour arriver à un diagnostic précis et à un plan de traitement.

Après avoir obtenu l’aval d’un pneumologue, c’est vers le département de radiologie que l’on se tourne pour obtenir pour obtenir une radiographie ou un scanner pour détecter des problèmes tels que l’emphysème, la bronchiectasie, la fibrose pulmonaire ou même les cancers du poumon. « La radiographie simple nous donne des informations basiques et peut déjà nous permettre de détecter une pathologie », dit le Dr Deerpalsing. « En revanche, pour avoir des informations plus poussées, comme pour la détection de grosseurs, on opte pour un CT-Scan, qui nous permet d’avoir des images en coupe en millimètres d’une excellente précision », poursuit Vishal.

Pour une radiographie, dont le déroulement ne dure pas même une minute, il n’y a pas de préparation particulière. Le CT-Scan peut, quant à lui, requérir quelques heures à jeun si l’examen comporte une injection de produit de contraste iodé pour rendre les éventuelles grosseurs encore plus visibles. « Tout dépend de ce que l’on cherche et de la condition du patient », souligne Vishal. Si la radiographie, qui utilise des rayons X sur une partie ciblée du corps, présente des risques négligeables, la tomodensitométrie est une technique plus invasive qui doit être utilisée avec parcimonie.

« Nous évitons au maximum, par exemple, d’effectuer des CT-Scans sur les jeunes et les femmes pour minimiser leur exposition aux radiations », dit le Dr. En effet, les femmes faisant l’objet de scans à répétition verraient leurs risques de développer un cancer, notamment du sein, augmenter au fil des examens. L’injection de produit de contraste iodé présente, quant à elle, un risque minime d’allergie. Pour éviter cela, les personnes présentant une allergie sévère à l’iode, aux fruits de mer ou à certains médicaments, devront éviter une telle injection, alors que les allergiques légers se verront administrer un corticostéroïde pour éviter tout effet indésirable. « La chose principale est de s’assurer que l’on fait le bon scan sur la bonne personne et au bon moment », conclut le Dr.

Pour plus d’informations sur les tests pratiqués à la Clinique, n’hésitez pas à contacter notre service de radiologie sur le 454 21 71.

Pourquoi recourt-on à la chirurgie orthopédique ?

Chirurgie orthopédique

Spécialité touchant au traitement chirurgical et à la correction de diverses déformations et blessures, la chirurgie orthopédique couvre décidément un large domaine ! Et pourtant, certaines affections, plus courantes, font, le plus souvent, le quotidien de tout chirurgien orthopédique qui se respecte. Retour sur la question avec le Dr Panchoo, chirurgien orthopédique à la Clinique Bon Pasteur.

Qu’est-ce qui emmène la plupart du temps une personne à consulter un chirurgien orthopédique ?
En chirurgie orthopédique, les motifs de consultation sont variables. Nous traitons, par exemple, les blessures ostéo-articulaires, les fractures, l’arthrose, les déformations osseuses ou encore les douleurs au cou ou au dos. Dans ma pratique, les patients viennent le plus souvent me voir pour des douleurs au bas du dos, au cou ou à l’épaule, de l’arthrose au genou, des blessures au genou résultant d’une activité sportive, des fractures et des entorses.

Quels sont les motifs qui nécessitent le plus souvent une opération ?
D’une façon générale, la chirurgie est faite pour contrôler la douleur, corriger une déformation et, surtout, améliorer la qualité de vie du patient. En orthopédie, il faut avant tout savoir faire la différence entre urgences chirurgicales et pathologies « froides » – qui n’exigent pas forcément une prise en charge immédiate. Toutes les urgences nécessitent une opération et c’est au chirurgien orthopédique de bien examiner le patient pour déterminer s’il y a urgence ou pas.

Il existe cependant des indications opératoires bien définies. Par exemple, la majorité des douleurs au cou et au dos sont dues à des hernies discales. Pour les traiter, on commence d’abord par un traitement conservateur consistant en une prise de médicaments, beaucoup de repos et des séances de physiothérapie. 90 % des patients répondent favorablement à ce traitement. La chirurgie n’est indiquée qu’en cas d’échec de ce traitement conservateur ou en présence d’un déficit neurologique.

Il en va de même pour l’arthrose du genou et de la hanche : nous proposons la chirurgie aux patients pour qui le traitement conservateur n’a pas eu l’effet escompté et ce afin d’améliorer leur qualité de vie. Les fractures déplacées, intra-articulaires ou ouvertes nécessitent, quant à elles, le plus souvent une intervention chirurgicale.

Dans ces cas de figure, comment se déroule l’opération ?
Pour les fractures exigeant une opération, nous pratiquons une réduction ouverte, suivie d’une fixation interne avec des implants. Ces derniers sont variables et dépendent de la localisation de la fracture. Par exemple, une fracture de l’avant-bras requerra des plaques vissées alors qu’un clou intramédullaire sera préconisé dans le cas d’une fracture du fémur.

Pour ce qui est des hernies discales, l’intervention chirurgicale est, une fois encore, variable et peut nécessiter une simple discectomie – qui consiste à enlever la hernie pour soulager la compression provoquée par celle-ci – comme une fusion lombaire.
Les stades avancés d’arthrose du genou ou de la hanche – où l’on note une certaine usure due à la perte de cartilage – peuvent, quant à eux, être traités par l’arthroplastie, c’est-à-dire par la mise en place d’un genou ou d’une hanche prothétique. Ces prothèses existent d’ailleurs pour la plupart des articulations : épaule, coude, poignet, cheville…

Pour les patients présentant une douleur à l’épaule, cette dernière résulte la plupart du temps d’une déchirure de la coiffe des rotateurs chez les personnes âgées et d’une instabilité chez les plus jeunes. Le traitement chirurgical consiste en une arthroscopie : le spécialiste examine l’articulation touchée grâce à un minuscule appareil optique inséré via une petite incision.
Enfin, les lésions méniscales et ligamentaires du genou peuvent elles aussi être traitées grâce à une arthroscopie, suivie d’une reconstruction ligamentaire.

Comment se passe le suivi post-opératoire ?
Toute intervention chirurgicale nécessite un suivi post-opératoire car il faut savoir que la chirurgie comporte évidemment des risques : risques d’infection, de saignement, de déficit neuro-vasculaire, etc. Un suivi est donc primordial car il permet de dépister précocement des complications, mais aussi de garder un œil sur la récupération et les progrès du patient.

La rééducation forme d’ailleurs un axe très important dans le domaine de la chirurgie orthopédique. Nous travaillons en étroite collaboration avec des physiothérapeutes pour le bon déroulement du traitement : ces derniers doivent en effet suivre les consignes du chirurgien orthopédique en ce qui concerne les exercices à effectuer ainsi que la mobilité du patient.

Y a-t-il certaines précautions à prendre suite à une telle opération ?
Une fois encore, à chaque intervention son lot de précautions ! Selon l’opération et le traitement préconisé, le spécialiste expliquera au patient quels gestes et précautions adopter pour ne pas gêner le bon déroulement des suites post-opératoires.
Une chose est sûre : dans la plupart des cas, une bonne dose de repos est prescrite ! Le retour au travail ou à l’activité sportive sera ensuite déterminée par le chirurgien orthopédique avec, en ligne de mire, le bien-être du patient.

Cancer du sein : l’importance d’un dépistage précoce

C’est connu : le cancer du sein, représentant plus d’un tiers des cas de cancer, est le plus commun chez les femmes. Saviez-vous qu’il peut aussi, bien que beaucoup plus rarement, toucher les hommes ? Raison de plus pour connaître les symptômes à surveiller pour un dépistage précoce et un meilleur pronostic ! Le Dr Vanisha Chummun-Seetaram, cancérologue à la Clinique Bon Pasteur, nous en dit plus.

Pourquoi un dépistage précoce est-il si primordial ? La réponse est simple : plus un cancer du sein est décelé tôt, plus grandes sont les chances de guérison ! Cela implique aussi un traitement moins agressif et moins lourd étant donné que la maladie n’aura pas encore eu le temps de se propager. Comment donc procéder ?

Pour le Dr Chummun-Seetaram, certains symptômes peuvent déjà mettre la puce à l’oreille et devraient être directement adressés à votre médecin traitant. Grosseur dure non douloureuse au niveau du sein – aux contours souvent irréguliers –, ganglion(s) dur(s) dans la région des aisselles, modification de l’aspect de la peau du sein – de type rétraction, rougeur, œdème, texture « pelure d’orange », etc. – ou de l’aréole et du mamelon – rétraction, changement de couleur, écoulement…

« Ces symptômes ne veulent pas forcément dire qu’il s’agit d’un cancer du sein, mais s’ils apparaissent, il est conseillé de consulter au plus vite et de ne surtout pas attendre et de ne pas ignorer tout signe anormal », explique-t-elle. Si le cancer n’a pas été diagnostiqué lors de l’apparition des premiers symptômes, il peut se propager à d’autres parties du corps et causer d’autres symptômes : douleurs aux os, nausée, perte d’appétit, perte de poids, jaunisse, essoufflement, toux, accumulation anormale de liquide dans les poumons (effusion pleurale), maux de tête, vision double ou encore faiblesse musculaire…

Pourtant, il est tout à fait possible de détecter un cancer avant même l’apparition des premiers symptômes, notamment en effectuant régulièrement une mammographie et un examen clinique des seins (observation et palpation mammaire). « Il est conseillé d’effectuer un dépistage tous les deux ans pour la tranche d’âge de 50 à 74 ans. Il est aussi primordial de se faire examiner les seins chaque année – par votre docteur, votre gynécologue, votre sage-femme… ou même par vous ! », poursuit le Dr.

En effet, bien qu’un examen clinique dans le sens le plus strict requiert l’intervention d’un professionnel, rien ne vous empêche de vous examiner régulièrement. C’est ce qu’on appelle l’autopalpation : profitez d’un moment dans votre douche ou enduisez-vous d’huile et palpez, à l’aide de votre pouce, de votre index et de votre majeur, chaque recoin de votre sein, en levant le coude et en posant la main sur la nuque. N’oubliez pas aussi de palper vos aisselles et sous vos clavicules !

À noter que certaines personnes présentent des facteurs de risque et sont statistiquement plus susceptibles de développer un cancer du sein. « Le cancer du sein est une maladie multifactorielle. Cela signifie que de nombreux facteurs peuvent favoriser son apparition. Cependant, une personne présentant un ou plusieurs de ces facteurs de risque peut ne jamais développer de cancer », souligne le Dr. Parmi ces facteurs, on retrouve le sexe, l’âge, le style de vie – incluant la consommation d’alcool et de tabac, peu ou pas d’activité physique ou encore la prise de certains traitement hormonaux –, des antécédents personnels et familiaux ou encore des prédispositions génétiques.

Il n’est jamais trop tôt pour se faire examiner ! Prenez rendez-vous avec l’un de nos spécialistes sur le 401 95 00 ou en envoyant un message par WhatsApp sur le 5 835 38 86.

Arthrose : une maladie chronique douloureuse

Maladie des articulations la plus commune, l’arthrose est bien souvent liée à l’avancée en âge. Attribuée au vieillissement des articulations, elle peut cependant toucher les individus de tout âge, avec, en ligne de mire, les sportifs et les personnes souffrant d’obésité. En cette Journée mondiale de l’arthrose, nous vous en disons plus.

Pour ce qui est des articulations, l’arthrose ne connaît malheureusement pas de limites : elle peut tout aussi bien toucher la nuque et le dos, comme les doigts, les épaules, les coudes, les chevilles, les poignets, les hanches, ou encore le genou. Aussi connue sous le nom de « rhumatisme », elle représente une dégradation progressive du cartilage, entraînant dans son sillage des douleurs chroniques, une difficulté de mouvement due à ces dernières, une raideur –le matin en particulier – et, parfois, un gonflement des parties affectées. Si au repos la douleur semble se calmer, elle reprend aussitôt l’articulation mobilisée.

Bien que les sportifs, certains métiers – tel celui d’agriculteur –, et les personnes souffrant d’obésité soient les plus à risque, l’hérédité peut, elle aussi, être un facteur de risque non négligeable. Parmi les facteurs de risque moins cités, on retrouve également les mauvaises habitudes – le fait de porter des talons hauts favoriserait, par exemple, l’apparition d’une arthrose de genou –, les blessures aux articulations, ou encore la ménopause et ses montagnes russes hormonales !

Comment soulager ces douleurs désagréables ? En adoptant une hygiène de vie optimale et en maximisant sur les sessions de sport ! Si l’on a tendance à penser qu’il faut laisser l’articulation touchée au repos, on a tout faux ! En effet, si celle-ci n’est pas sollicitée, le cartilage risque de se dégrader davantage. Sauf en cas de douleur aiguë, une activité sportive régulière aurait même un effet antalgique sur les parties touchées, à condition de privilégier les sports d’endurance de type vélo, marche ou natation. L’alimentation serait elle aussi à prendre en compte pour adoucir les maux causés par l’arthrose.

En effet, pour lutter contre celle-ci, les spécialistes conseillent un régime riche en aliments anti-inflammatoires comme les légumineuses, l’huile d’olive ou de colza, les fruits et les légumes – d’ailleurs riches en antioxydants pour lutter contre le vieillissement cellulaire, et en fibres – et… le piment de Cayenne ! À l’inverse, d’autres aliments sont à éviter en cas d’arthrose : la viande – et notamment la viande rouge –, les charcuteries, le sucre, l’alcool, les aliments frits, ou encore certaines huiles végétales comme l’huile de tournesol ou de soja.

Au-delà d’une meilleure hygiène de vie, il existe aussi de nombreux professionnels qui peuvent vous alléger au quotidien. La physiothérapie en est un bon exemple. Grâce à ses divers traitements et exercices, elle permet non seulement de soulager la douleur, mais aussi de retarder la dégénérescence des articulations !

Pour prendre rendez-vous avec l’un des physiothérapeutes de la Clinique Bon Pasteur, contactez-nous sur le 401 95 00.

Physiothérapie : un réflexe santé imparable

Douleurs physiques, vertiges, problèmes pulmonaires, troubles psychiatriques, arthrose… Y a-t-il quelque chose que la physiothérapie ne sait pas traiter ? Ayant pour but l’amélioration de la santé physique de la personne, cette dernière utilise divers moyens pour intervenir au mieux selon la problématique de chacun. Lumière sur cette discipline paramédicale avec Nazeema Gajra-Bolaky, physiothérapeute à la Clinique Bon Pasteur et à l’hôpital Nehru pour le Ministère de la santé.

Avant toute chose, on parle souvent de différentes disciplines sans pouvoir les différencier. Quelle est la différence entre la physiothérapie, la kinésithérapie, l’ostéopathie et la chiropraxie ?

La physiothérapie et la kinésithérapie désignent la même chose. Un physiothérapeute ou un kinésithérapeute est un auxiliaire médical dont le titre est reconnu par un diplôme d’état. L’ostéopathie concerne, quant à elle, la manipulation des articulations et l’ostéopathe est un titre professionnel qui ne requiert pas de diplôme d’état. Un ostéopathe peut être un médecin, un kinésithérapeute, une sage-femme, mais aussi un non-professionnel de la santé. Enfin, la chiropraxie s’intéresse à la manipulation de la colonne vertébrale.

En quoi consiste donc exactement la physiothérapie ?

La physiothérapie est une thérapie qui utilise des moyens thérapeutiques de type électrothérapie, cryothérapie – traitement par le froid –, la thermothérapie – traitement par la chaleur –, l’hydrothérapie – traitement par l’eau – ainsi que différents exercices de rééducation. Le but de la physiothérapie est d’améliorer la santé physique et de rétablir la motricité par des moyens physiques, et sans médicaments. Elle aide au maintien de la santé et est donc préconisée pour traiter certaines incapacités affectant différents systèmes – neurologique, sensoriel, moteur et cardiorespiratoire. Elle s’applique à un vaste champ de troubles tels que les accidents vasculaires cérébraux (AVC), les entorses, les fractures, les maux de dos, l’incontinence, ou encore une rééducation après une opération.

Quand doit-on consulter un physiothérapeute ?

C’est un peu la question clé que tout le monde se pose. Pour vous éclairer, je dirais qu’il est nécessaire de consulter si vous avez du mal à faire certains mouvements – par exemple, si ces escaliers que vous montiez sans problème deviennent de plus en plus difficiles à gravir –, si vous avez une douleur qui ne s’estompe pas ou une douleur – récente ou présente depuis longtemps – qui est tellement intense qu’elle vous empêche de faire des mouvements ou certaines activités. On conseille aussi de consulter après une opération chirurgicale, une fracture, un problème neurologique ou si vous avez des expectorations – ce que l’on appelle à Maurice les phlegmes – et que vous avez du mal à bien respirer.

Existe-t-il des contre-indications à un tel traitement ?

Oui, cela dépend des pathologies ou des antécédents du patient. On ne fait, par exemple, pas d’électrothérapie sur une personne épileptique, sur une personne portant un pacemaker ou sur le ventre d’une femme enceinte. Le mieux est de s’informer auprès de votre physiothérapeute. Selon la situation, le traitement peut aussi être adapté : par exemple, si vous avez les côtes fracturées, la kinésithérapie respiratoire se fera sans vibrations sur les côtes.

Comment se déroule une séance ?

Tout d’abord, un médecin doit référer le patient à un physiothérapeute. Après que ce dernier a partagé sa problématique, le physiothérapeute l’examine, lui explique le déroulement du traitement avant le début de ce dernier. Le déroulement de la séance et le nombre de sessions préconisées dépendent de la pathologie du patient.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter au 401 95 00.

Soins infirmiers : un métier de cœur et de bienveillance

Chaque année, les infirmiers et infirmières sont mis à l’honneur le 12 mai, date de naissance de la célèbre Florence Nightingale. Cette dernière aura su toucher de nombreux cœurs grâce à son écoute, son dévouement et son professionnalisme. Cette approche humaine se poursuit encore aujourd’hui et promet qualité et chaleur aux soins donnés. Rencontre avec Kervin Rugbur, Health Care Assistant, et Darshinee Mudun, infirmière à la Clinique Bon Pasteur.

Cela fait près de 17 ans que Kervin a posé les pieds à la Clinique Bon Pasteur, intrigué par une annonce de recrutement passée à la radio pour des aides-soignants. « Je ne savais même pas ce que cela représentait, j’ai simplement voulu essayer », se confie Kervin. Tout de suite, la révélation. Sa passion trouvée par hasard, Kervin se lance dans une formation offerte par la Clinique, qu’il perfectionne par un cours suivi dans le privé pour devenir Health Care Assistant.

« À la Clinique, le métier de Health Care Assistant est similaire à celui d’infirmier », explique-t-il. Leur quotidien est marqué par une présence constante au chevet des patients. Administration de médicaments, prise de tension, suivi des patients, bain et repas si nécessaire… C’est la promesse de journées bien remplies, parfois très dures psychologiquement. « Nous côtoyons tous les jours la souffrance et nous devons faire preuve de beaucoup de force pour rassurer les angoisses des patients », poursuit Kervin.

Dans ce métier pas toujours gai, il y a aussi beaucoup de lumière. « Beaucoup de patients nous motivent au quotidien en nous rappelant à quel point les soins infirmiers résultent d’une vocation. Ce qui me porte tous les jours, c’est de travailler avec une équipe soudée, dans la bonne humeur, et d’aider aux soins de ces personnes qui en ont besoin », dit-il.

Une passion qui trouve aussi écho chez l’une de ses collègues. Pour Darshinee, sa passion pour les soins infirmiers ne s’est pas non plus présentée comme une évidence. « Ce sont mes parents qui m’ont poussée à adopter cette voie et je dois dire que cela m’a plu très vite », explique-t-elle. Infirmière depuis bientôt quatre ans, cela fait trois ans qu’elle a rejoint l’équipe de Bon Pasteur.

Si le métier d’infirmière reste ardu, elle y trouve toujours quelque chose de positif. « Ce qui me plaît le plus, c’est la relation aux patients, leur parler, trouver un moyen de les faire rire… J’aime aussi beaucoup mon équipe, ce qui me motive encore plus ! », dit-elle. Car, en effet, au-delà d’apporter des soins au patient et du courage que cela demande, c’est aussi lui apporter un sourire, une oreille et une épaule pour alléger son séjour.