Cancer de la prostate : les symptômes à surveiller
décembre 11, 2023
Le cancer de la prostate serait, selon l’Institut national du cancer, le cancer le plus répandu chez l’homme. Quels sont les signes qui devraient vous mettre la puce à l’oreille ? Nous vous disons tout.
Si le cancer de la prostate est plutôt rare chez les hommes de moins de 50 ans, son incidence augmente ensuite progressivement à mesure que l’on avance en âge. En effet, près de 80 % des décès qu’on lui impute surviendraient à partir de l’âge de 75 ans ! Bien qu’il arrive relativement tard et qu’il ait une évolution plutôt lente, un dépistage précoce peut rapidement changer la donne.
Les symptômes les plus courants sont les suivants : envie fréquente d’uriner – notamment la nuit –, difficulté à le faire, jet d’urine faible, sensation de ne jamais avoir entièrement vidé sa vessie… D’autres symptômes doivent aussi vous alerter, comme la présence de sang dans l’urine ou le sperme, la sensation de brûlure à la miction, une éjaculation douloureuse, ou encore une douleur persistante dans le bas du dos, dans les hanches ou le bassin.
Si vous souffrez de ces symptômes, quelle est la marche à suivre ? Il existe plusieurs tests de dépistage que l’on peut faire pour détecter un cancer de la prostate. Le premier, le toucher rectal, permet d’évaluer le volume de la prostate pour voir s’il y a là une grosseur anormale ou non. Le deuxième, l’analyse du dosage de PSA, s’effectue à travers une prise de sang ; si le taux de PSA, une protéine produite par la prostate, est anormalement haut, cela pourrait en effet signaler la présence d’un cancer. Enfin, il est également possible de détecter une anomalie lors d’une échographie.
Cependant, ces tests ne sont malheureusement pas fiables à 100 % et les avis sont partagés quant à leur recours systématique. Certaines associations recommandent par exemple d’associer ces méthodes pour un dépistage annuel. Le plus important est avant tout de rester à l’écoute de son corps et de suivre les recommandations de son médecin.
Si l’on soupçonne la présence d’un cancer, on confirme généralement le diagnostic à l’aide d’une biopsie ou d’une IRM de la prostate. Cette affection a beau avoir une évolution lente, il est toutefois préférable de la dépister rapidement pour enclencher le traitement le plus tôt possible. Dans certains cas, on surveille simplement l’évolution de la maladie, dans d’autres, on préconise une prise en charge rapide, par chirurgie, radiothérapie, hormonothérapie, ou, plus rarement, chimiothérapie, des traitements qui nécessitent parfois aussi un accompagnement psychologique.
Comment prévenir ce cancer ? En plus de l’avancée en âge, il existe de nombreux facteurs de risque à surveiller, comme, par exemple, les antécédents familiaux ou l’ethnicité. En effet, le risque de développer cette maladie serait deux fois plus élevé chez les hommes d’origine africaine, alors qu’il serait très faible chez les personnes d’ascendance asiatique.
Le mode de vie serait, lui aussi, un facteur de risque à observer. Les personnes souffrant de surpoids ou d’obésité seraient plus touchées par le cancer de la prostate. Certaines études scientifiques ont d’ailleurs déterminé qu’une alimentation malsaine et que le manque d’exercice physique joueraient un rôle important dans l’apparition de cette maladie.
Consultations en urologie, conseils nutritionnels, suivi psychologique… La Clinique Bon Pasteur est là pour vous ! N’hésitez pas à prendre rendez-vous avec l’un de nos spécialistes en appelant sur le 401 95 00 ou en envoyant un message par WhatsApp sur le 5 835 38 86.

Articles Liés



















